C'est un récit où l'autrice retrace (ou plutôt réinvente) la vie de sa mère à partir de fragments du quotidien. Une mère présente sans l'être, inaccessible, mystérieuse. Le livre donne chair à cet être fantomatique, mal connu. C'est une sorte de déclaration d'amour filiale.
Émouvant, belle écriture.
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Sylviane
Merci à MC d’avoir si bien commenté ce roman lu il y a déjà un certain temps et que j’ai énormément aimé.
Comme elle, je ne peux que le recommander vivement !!!
C'est un roman magistral intense et magnifique.
On plonge dans l'enfer de cette épreuve terrible imposée à François et Eléonore, et leurs proches. Quand la vie bascule et que chacun doit survivre, réapprendre la moindre petite chose, envisager la vie autrement et se reconstruire, tout devient une montagne et surmonter cette épreuve relève de l'exploit. Chaque nouvelle difficulté ou rappel du handicap peut tout faire basculer.
Etre handicapé c’est chaque jour, chaque minute, chaque lieu, chaque activité, chaque sortie qui devient un Everest. Ce sont des douleurs qui ne s’arrêtent jamais, une nouvelle réalité à laquelle se confronter, une personnalité à se réinventer qu’on le veuille ou non. Et l’amoureux (se) dans tout ça ? il peut rester, faire ce qu’il peut, jongler, s’accrocher, trouver sa place, devenir « aidant », subir et devenir celui ou celle sur qui la colère de l'injustice de la situation se déverse. ou abandonner.
Mélissa da Costa a mis en lumière ces difficultés et cette réalité.
Les personnages m'ont bouleversé, émue.
Et puis, l'espoir. La vie. Le dépassement de soi monumental.
C’est dur, émouvant, intense et cette lumière fait du bien.
Un livre parfait et juste.
Marie Christine
J’avais beaucoup aimé le premier roman de Maud Ventura : « Mon mari » que j’avais trouvé très amusant.
Avec « Célèbre », on retrouve la plume talentueuse de Maud Ventura, mais j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, à m’attacher aux personnages, d’autant plus qu’au fur et à mesure, il devenait difficile de supporter l’égoïsme et la cruauté de l’héroïne.
J'ai bien apprécié la description de la célébrité en tant que vie peu amusante et peu désirable. C'est une bonne chose de se rappeler les inconvénients de nos rêves
Célèbre oui, mais à quel prix !
Cléo est née pour être célèbre. Rien que son prénom veut dire gloire.
Elle le sait ,elle le sent au plus profond d'elle-même, son tour viendra.
Acharnée de travail depuis sa tendre enfance ,elle prépare minutieusement son heure de gloire.
Déterminée elle l'est, combative encore plus.
La banalité, très peu pour elle, Cléo voit grand.
Et puis ce jour arrive, celui de la consécration. Elle devient une chanteuse internationale.
Ce monde de paillettes se révèle enfin, mais à quel prix?
C'est un plongeon au coeur même d'un monde un peu intouchable que nous présente avec minutie Maud Ventura_ .
Du beau au pire, Cléo va tout connaître. On va la voir changer, évoluer, et aussi se perdre, quitte à ne plus se reconnaître.
Le personnage de Cléo fait froid dans le dos. Elle est cynique, hautaine, odieuse, impitoyable . Cléo est certes détestable à souhait, mais après avoir eu du mal à rentrer dans l’histoire, il a été difficile de la lâcher.
Cependant, la vanité de Cléo, son manque de considération pour les autres, m’ont heurté.
Et puis, il y a cette fin, et quelle fin. C'est juste incroyable.
Bref, un livre qui ne laisse pas indifférent
Marie Christine
https://www.youtube.com/watch?v=ZkBZhgdyjgE
Franchement j'ai bien ri, c'est rare qu'un livre me fasse rire tout haut.
L'agent est chargé de trouvé des tueurs de confiance pour assassinats programmés. Rien de drôle allez-vous me dire. Pourtant, très vite, son " travail " fait de lui une cible et il doit disparaître dans la nature pour échapper à ceux qui le suivent. Il fait appel à une agence qui propose des séjours de déconnexion aux Parisiens stressés. Voilà donc notre agent, habitué à la grande vie et aux hôtels de luxe, inscrit pour des vacances au camping de Vierzon... Pas tout seul car l'agence n'avait plus qu'une place à lui proposer, à partager avec une vieille dame. Bien sûr, il ne connaît pas la vieille dame et il ignore qu'elle aussi cherche à disparaître dans la nature. La raison étant qu'elle veut échapper à son neveu qui veut la placer en EHPAD !
Les voilà donc réunis par la force du destin et tout se dérègle. C'est là que je commence à rire...
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Sylviane
Dans un couvent une religieuse qui se trouve dans le doute, une sorte de nuit de la foi, se voit confier l'éducation d'une jeune postulante. Entre la soeur perdue, malheureuse, solitaire, incomprise et la jeune arrivée pleine de fougue et de confiance en son Dieu va se nouer une amitié très profonde. Mais y-a-t-il de la place pour une telle amitié quand la seule personne à qui donner son amour est le Christ ?
Ce roman m'a laissée partagée. Tout d'abord j'aurais aimé sur ce sujet un témoignage plutôt qu'un roman. Ensuite le style poétique m'a parfois désarçonnée. Pourtant je crois qu'il fera partie des lectures qui m'ont marquée parce que c'est une belle histoire, originale, qui présente un monde que l'on connaît bien peu.
-- Sylviane
J'ai pu écouter au volant l'auteur dans l'émission "Les Pieds sur terre" de Sonia Kronlund sur F Culture.Le récit de Claire me captivait tellement que même arrivée à destination je suis restée dans la voiture...
Je recommande ces reportages journaliers sans commentaires, toujours passionnants.
De 13h 3o à 14h . Et on trouve les podcasts des épisodes passés.
Marie Thérèse
Une oeuvre vraiment atypique que j'ai appréciée.
Je ne reviendrai pas sur l'histoire très bien exposée par Sylviane mais sur le ressenti que j'ai eu à certains moments :
Déception devant l'attitude des autres religieuses vis à vis de soeur Anne. Je pensais qu'un couvent était un lieu bien plus fraternel mais l'auteur n'est pas
tendre avec les religieuses du couvent. Jalousie, mesquinerie, médisances, tout y est !Et ce voeu d'obéissance qui donne lieu à des abus, à la limite de l'emprise, fait froid dans le dos; j'y vois presque une négation de la personne.
Tout est décidé à sa place, quitte à mentir s'il le faut, fouiller ses affaires, s'emparer de son courrier personnel.
J'ai eu un peu de mal à comprendre comment Axelle (soeur Anne) en religion a pu passer 20 ans dans ce couvent où, presque à chaque moment, elle se demande ce qu'elle
fait là, tout en affirmant par ailleurs haut et fort sa vocation.
Même ressenti que Sylviane, un roman qui restera en mémoire.
Bénédicte
https://www.youtube.com/watch?v=U6JN_15M2pg
Après " Le dieu des bois " j'ai
vite plongé dans un autre livre de cette écrivaine et comme le
premier je n'ai pas pu le lâcher. La rivière des disparues,
c'est l'histoire d'une femme, officier de police, qui recherche
sa soeur disparue dans des quartiers misérables où errent des
drogués. L'assassinat d'une jeune prostituée ouvre ce roman
plein d'humanité. --
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Bien que sceptique au départ car ce roman est épistolaire, j'ai été happée par l’histoire. même si la construction du livre n’est pas évidente.
Anne-Lise réserve la chambre 128 de l’hôtel Beau Rivage pour passer des vacances en Bretagne. Dans le tiroir de sa table de nuit, elle trouve un manuscrit et décide d’en chercher l’auteur pour le lui expédier.
Au fil des lettres l'intérêt grandit. Les rencontres épistolaires sont remplies de richesses, de bienveillance, d'humanité. La vie avec ses souvenirs, ses choix et leurs répercussions. Rien n'est jamais acquis.
il y a un moment où j'ai quelque peu perdu qui était qui dans les échanges. J'ai parfois perdu les pistes, mais je les ai retrouvées.
Ce roman rappelle combien la lecture d’un livre peut changer une vie.
Marie Christine
Je lis actuellement un livre d’Olivier Norek , les guerriers de l’hiver. Je n avais jamais entendu parler de l’attaque de la Finlande par les russes de Staline en 1939. Je possède un très gros livre de chez Larousse : chroniques du 20e me siecle. Tout ce qui s’est passé dans le monde durant cent ans répertorié par jour et par année (en quelques lignes seulement pour certains faits, ou par articles plus documentés)..j’y ai retrouvé en quelques mots la genèse du livre de Norek.
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Sylviane
Je vais ajouter un commentaire à mon propre commentaire au sujet du livre " Le dieu des bois " dont j'ai dit beaucoup de bien car hier, à la radio, trois intervenants invités à dire ce qu'ils en pensaient m'ont étonnée. En effet, ils ne l'ont pas apprécié. Ils ont trouvé que l'histoire mettait un temps fou à commencer réellement (après les 150 premières pages d'après eux) et que l'on se perdait dans les très nombreux aller-retour dans le temps. En plus, l'énigme ne semble pas les avoir passionnés.
C'est vrai pour les aller-retour dans le temps, j'ai d'ailleurs dû faire quelques efforts pour m'y retrouver mais j'y suis parvenue et, en même temps, ça fait travailler l'esprit.
Comme quoi le ressenti d'une lecture est vraiment très personnel...
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