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dimanche 25 août 2024

Une famille française - Christian Signol

 

 Une famille française par Signol

 

J'ai retrouvé, avec plaisir ,Christian Signol,   un peu oublié  ces dernières  années...son dernier livre " une famille Française ".... renoue avec la ruralité,chère  à  l'auteur.....et le départ du fils aîné....pour Paris,ou il deviendra professeur...le fils cadet restera à  la ferme.....

La vie de chacun ,de 1950 à  l'année  dernière....c' est une lecture agréable, sans " suspens"..... un vrai plaisir...
 
Monique 
 
 
 
 


 

Destination Happy End - Sarah Morgan

 

 



 Destination Happy End par Morgan

 

 

Dans Destination Happy End, on suit le destin de trois femmes très différentes : Kathleen, une dame âgée de 80 ans ; sa fille Liza ; et Martha, une jeune femme qui va être engagée pour partir en road trip avec Kathleen. C'est le début d'un long périple plein d'inattendus et de surprises. Ce voyage amène une réelle réflexion sur la vie en général et les chemins que chacun choisit.


Après des années à voyager pour son travail, elle a animé l’émission « Destination Happy End » qui l’a menée aux quatre coins du monde, Kathleen vit maintenant dans sa maison au bord de la mer. C’est une octogénaire qui, après avoir affronté une intrusion chez elle, décide qu'elle doit entreprendre l'un des seuls voyages qu'elle n'a pas fait dans sa vie : celui de la route 66. Liza, sa fille, protectrice et inquiète ne voit pas ce road trip d'un œil serein. Sa mère est trop âgée pour ce genre de voyage. Elle envisage plutôt de lui faire intégrer une maison de retraite.


Sauf que Kathleen n'a pas l'intention de laisser filer sa peut-être dernière chance de retrouver les joies de la liberté. Quant à Liza, elle trouve dans la détermination de sa mère à suivre ses rêves la preuve qu'elle a laissé la routine prendre toute la place dans sa vie. Auprès d'un mari peu présent et de filles très exigeantes, elle s'est oubliée.


Afin de pouvoir faire ce voyage, Kathleen engage Martha, jeune femme de vingt-cinq ans pour être sa conductrice. Le seul problème, Martha déteste conduire. Elle en a même peur. Mais elle veut absolument ce travail afin de s'éloigner au plus vite des relations toxiques qui régissent sa vie.


Liza est morte d'inquiétude. Entre sa mère qui, sur un coup de tête, part faire un road trip aux Etats-Unis, ses filles, des jumelles en pleine crise d'adolescence et son mari qui ne la regarde plus, Liza est malheureuse. Après une journée particulièrement éprouvante, elle décide de partir quelques jours se reposer dans le cottage de sa mère. Alors qu'elle prend enfin du temps pour elle, Liza renoue avec ses passions artistiques et réfléchit sur l'avenir qu'elle souhaiterait avoir. Elle se laisse vivre pour la première fois.


Les personnages sont réalistes et émouvants. La relation mère-fille entre Kathleen et Liza est difficile, les blessures du passé de Kathleen ont fortement impacté la relation qu'elle a avec sa fille qui à son tour impacte la façon dont Liza élève ses filles. Les blessures et non-dits creusent un fossé entre elles alors qu'elles veulent être proches l'une de l'autre. La façon dont les relations familiales sont développées est très bien faite et l'histoire prenante et pleine de tendresse. A travers ce voyage, les personnages évoluent et on les voit s'épanouir. On suit les pensées de chacune,  elles décident de reprendre leur vie en main, de profiter de chaque instant pour trouver le bonheur . Sarah Morgan nous montre que tous les rêves sont réalisables, peu importe l'âge. Cette lecture a été un merveilleux moment de voyage et d'émotions que je recommande à tous. Un livre parfait pour les vacances !!!!

 

vendredi 9 août 2024

La dernière allumette - Marie Vareille

 La Dernière allumette par Vareille

 

Je viens de finir le livre de Marie Vareille intitulé la dernière allumette 

Depuis plus de 20 ans Abigaelle vit recluse dans un couvent en Bourgogne 

Sa vie d avant ?
Elle l a en grande partie oubliée.  Elle est même incapable de se rappeler l événement qui a fait basculé sa destinée et l a poussée à se retirer du monde.
De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel,son grand frère,dont la brillante carrière d artiste et lmaginaire rempli de poésie sont encenses par la critique. 
Mais,le jour où il rencontré la lumineuse Zoé et tombe sous son charme,Abigaelle ne peut savoir empêcher de trembler, car elle seule connaît vraiment son frère..

Un trésor de sensibilité et d émotions brillamment construit. 
Marie Vareille démontre une nouvelle fois son talent unique pour nous tenir en haleine de la première à la dernière page.
 
Marie Claude
 

 

Russie, mon pays bien-aimé - Elena KOSTIOUTCHENKO

 

 Russie, mon pays bien aimé par Kostioutchenko


Etre journaliste, c'est ( en principe , n'est ce pas !) dire la vérité.

Avec Russie, mon pays bien-aimé Eléna Kostioutchenko documente la façon dont son pays efface systématiquement les gens de la marge : les homosexuels, les filles recrutées comme travailleuses du sexe, les gens de la campagne, les personnes âgées, les handicaps... et les journalistes , dont elle fait partie ( on pourrait peut être écrire , tous ceux qui ne plaisent pas au pouvoir...) .

Un copié-collé de l'Archipel du Goulag.

Intéressant à lire pour un regard posé sur la Russie  de nos jours? ( Tout change pour que rien ne change !)

Jean Claude.

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 Article de La Croix sur l'ouvrage :

 

Cendrillon soviétique, Elena Kostioutchenko naît en 1987 dans la misère. Elle travaille dès l’âge de 9 ans : fille de ménage. À 14 ans, elle découvre, dans la presse encore libre de l’ère Poutine, ce qui la révèle à elle-même : un reportage d’Anna Politkovskaia pour Novaïa Gazeta, sur les crimes de l’armée russe lancée par le Kremlin contre la Tchétchénie. Sa vocation de journaliste est née. Cinq ans plus tard meurt Anna Politkovskaia, assassinée à Moscou, en 2006, le 7 octobre – jour anniversaire de Vladimir Poutine.

À l’automne 2022, à Munich, échoue une tentative d’empoisonnement visant à tuer Elena Kostioutchenko. Celle-ci est devenue la journaliste à liquider, d’autant qu’elle ne cache pas son homosexualité. Son livre récapitule les étapes de sa vie personnelle et professionnelle hors norme, avec une puissance d’écriture et un art de la construction en forme de descente aux enfers. Ci-gît la Russie.

Moscou, capitale-Potemkine

Si l’on additionne toutes les minorités, les marges de la société, le moindre anticonformisme que traque, fauche et détruit le pouvoir russe avec une si cruelle détermination, cela fait beaucoup de monde : des prétendus déviants sexuels aux personnes handicapées traitées en bouches surnuméraires à nourrir, en passant par les habitants des campagnes récalcitrants à une destruction de la nature sous couvert de modernisation, sans oublier le troisième âge mis au rebut comme l’étaient les vieillards au XIXe siècle dans toute l’Europe.

Voici donc « la grande Russie effrayante ». Elle s’étend une fois passées les limites de Moscou, capitale-Potemkine en trompe-l’œil qui trompe son monde. Pour le reste, c’est l’horreur graduée : « Les suicides ne provoquent ici ni réflexion ni sentiment. Il y en a dans chaque famille. Ils font partie du quotidien. » C’est un pays dépolitisé, déshumanisé, relié à rien ni personne sinon à la propagande, qui nous offre à voir son flanc purulent et sa conscience à vide.

Mais dans ce pays dévasté, dont la police est corrompue et la justice aux ordres, les gens rêvent, chantent, chuchotent, ravalent leurs larmes ou les laissent se déverser, tandis qu’Elena Kostioutchenko, à qui rien n’échappe, rend compte de tout : du racisme le plus infect qui se déploie, à un détail culinaire de derrière les fagots.

Des sommets littéraires auxquels parviennent peu de témoignages

Nous croyons atteindre le pire au chapitre 12 intitulé : « Le fascisme est là depuis longtemps (ouvrez les yeux). » Voici la description d’un « internat psycho-neurologique » dans une bourgade sur la Volga, non loin d’Astrakhan. La monstruosité culmine jusqu’à cette scène des douches, atrocement magnifique tant sa puissance d’évocation hisse le récit jusqu’en des sommets littéraires auxquels parviennent peu de témoignages.

Mais ce n’est pas fini. Nous ne sommes qu’en 2021. L’ultime chapitre – « La guerre (comment elle a germé et poussé) » – aura conduit Elena Kostioutchenko en Ukraine, sous le feu russe, en mars 2022. Dans la ville de Nikolaïev, la description du frigo de la morgue pétrifie, avec cette vision des cadavres de deux sœurs de 17 et 3 ans : « La petite a l’air vivante. »

Pour avoir ainsi défié l’ordre intérieur et désormais extérieur qu’impose Vladimir Poutine, l’autrice, exilée, pourchassée, déménage tous les mois. Son talent est une circonstance aggravante aux yeux du Kremlin. Attendu que ses mots donnent la chair de poule.

 https://www.youtube.com/watch?v=LhxXjJFp3xs

La saga de Youza - Youozas Baltouchis

    J'ai beaucoup aimé l'atmosphère rurale de ce livre, qui mêle le destin individuel d'un paysan balte et la grande histoi...