Angleterre, 30 mars 1924. C’est le dimanche des mères, jour où les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu’ils rendent visite à leur famille. Jane, une jeune femme de chambre orpheline, le passera en compagnie de Paul, son amant de longue date. Traversant la campagne inondée de soleil, elle le rejoint pour un dernier rendez-vous car Paul s’apprête à épouser une riche héritière. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu. Ce dimanche changera à jamais le destin de Jane.
Graham Swift dépeint avec subtilité une aristocratie déclinante, porteuse des stigmates de la guerre, et l’émergence d’une classe nouvelle en quête de liberté.
Ce roman est d’une intensité rare, troublant de grâce, de mystère et de sensualité.
Dans une sorte d’épilogue, le portrait de Jane évoquant son goût pour les livres d’aventure, donne accès à un aspect nouveau, et très habilement amené , de ce récit : la description du plaisir de la lecture, et de l’art de l’écriture.
Pour ma part je relis ce roman avec toujours le même plaisir. Qui a dit qu’il faut le lire trois fois pour connaître vraiment un livre, ne doit pas être loin de la vérité ! Qu’en pensent les lecteurs que vous êtes ?
Marie Thérèse
https://www.youtube.com/watch?v=kniyzKc9pTI
https://www.payot.ch/Detail/le_dimanche_des_meres-graham_swift-9782070178711