



L'autrice est une admiratrice des sœurs Brontë, elle dit vouloir perpétrer en quelque sorte leur mémoire en écrivant ces enquêtes fictives. Dans ces enquêtes, point de téléphone portable (ni de fixe d'ailleurs), pas de police scientifique, pas de traces d'ADN puisque nous sommes dans les années 1880. Mais j'ai trouvé l'énigme et son dénouement assez brouillon, avec des histoires de fantômes mal résolues, bref j'ai été au bout par curiosité mais je n'en ai pas tiré grand plaisir.
Je préfère de loin les écrits, les vrais, des sœurs Brontë, ça c'est sûr !
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Sylviane 

Maigret enquête sur des bijoux volés. Ses recherches se déroulent dans le quartier Montmartre du début des années 60 où il erre dans des bars enfumés, des hôtels miteux et un immeuble de 4 étages aux locataires plus ou moins suspects.
Du Simenon fidèle à lui même et c'est tant mieux. Pas de descriptions sanguinolentes mais des ambiances, des caractères, tout un monde certainement très proche de la réalité.
Sylviane

L'auteur retrace ici la vie de sa mère. Fidèle à elle-même, c'est à travers un court récit qu'Amélie Nothomb nous embarque. Court mais intense, on va à l'essentiel des sentiments, des émotions, de la complexité des relations humaines et du regard de l'enfance.
J'ai bien aimé.
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Sylviane

https://www.youtube.com/watch?v=quIqgYda0Is

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, j'ai donc voulu le découvrir avec ce titre.
Clara est une jeune fille de 17 ans, victime d'un accident de la route qui la laisse dans le coma. Ses parents, divorcés, se rapprochent et s'épaulent lors de cette épreuve. Lorsque Clara se réveille et tente de reprendre une vie normale, il s'avère que son expérience l'a changée et ce changement bouleverse sa vie et celle de ses proches.
Je n'en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher (ce verbe est bien dans le dictionnaire, mon correcteur d'orthographe ne l'a pas souligné). Personnellement je n'ai pas du tout accroché, j'ai trouvé l'histoire pas crédible, les personnages improbables et le tout longuet, longuet, longuet...




Voici un premier roman qui est vraiment une réussite.C’est un récit que j’ai lu avec énormément de plaisir et d’émotion.
Le personnage principal , Anna Zeller, est enseignante, la petite trentaine ; elle découvre un jour dans son courrier une lettre bien officielle qui lui signale qu’elle a été tirée au sort et va devoir se présenter au tribunal où elle est appelée à devenir membre du jury dans un procès aux Assises.
Et elle va devoir juger Frédéric Gagneron, et Lucille Moulin, sa compagne au moment du crime, accusés d’avoir empoisonné et tué la grand tante de Frédéric, qui habitait l’appartement voisin du leur.
Le roman nous fait entrer pleinement dans les pensées et les doutes d’une jurée de cour d’assises. On suit le même parcours que le personnage qui tente de comprendre les tenants et les aboutissants du meurtre reproché aux deux accusés. La fine analyse psychologique du trouble d’Anna et les origines et conséquences de son passé familial sont un atout supplémentaire à ce roman qui m’a intéressée et instruite avec sa dissection de la mécanique d’un procès, en plus de me tenir en haleine.
La nature humaine est complexe, rien n’est jamais tout blanc ou tout noir.
Grâce à ce procès, Anna en vient à revenir et régler un douloureux passé, comment l'histoire des autres aussi tragique ou banale, peut vous amener à vous pencher et à réfléchir sur votre propre vie, ses loupés, ses mensonges, ses oublis.....
Car Anna ne s’est pas toujours appelé Zeller, elle a changé de nom , petite fille, à la suite de la disparition de sa cousine Aurore.
J’aurais d’ailleurs aimé avoir une fin plus satisfaisante concernant le sort d’Aurore. Je trouve qu’il manque ici un dénouement.
Parallèlement aux doutes qui assaillent Anna dès l’ouverture du procès (il y va de la liberté ou de la condamnation de deux personnes et de leur avenir) Anna se demande « de nuit comme de jour » sur la base de quelles affirmations et suppositions elle doit se baser pour développer sa conviction, en même temps, elle revit le drame et l’angoisse qui la perturbent profondément depuis qu’elle a 9 ans et que sa cousine a disparu.
Cette mise en situation de la délicate position des jurés et de leurs certitudes ainsi que leurs doutes ou fragilités selon leur propre vécu, est très intéressante.
Marie Christine


Petit livre de 140 pages édité chez Plon.
C est l’histoire de Zeina, née dans une banlieue française, dans une
famille musulmane traditionnelle. Le sous titre indique : Elle ne
voulait pas porter le voile.
Si ce n était que cela ! Bien sûr, la religion musulmane est le support
terrible et moyenâgeux, mais elle aurait pu subir un sort presque
identique sous l’emprise de n'importe quel homme.
C est une sorte de lavage de cerveau bien décrit. Épouvantable.
Sa sortie de ce cauchemar m’a un peu questionnée.
Ce livre est un témoignage de faits, qui découvert par son mari et sa
famille complice, pourrait mettre Zeina en danger. Ce qui fait que la
deuxième partie , lorsqu’elle part avec son fils, me semble soit un peu
exagérée, soit explicable du fait qu’on ne sort pas indemne de quelques
années d’enfermement, ou qu’elle ait décidé de brouiller les pistes.
C est un témoignage.
Annick




Résumé par Babelio
Parmi ses innombrables richesses, l’Italie en possède une particulièrement précieuse : les boues miraculeuses de la station thermale d’Abano, célèbres depuis l’Antiquité.
Souffrant d’une arthrose du genou, Higgins s’y fait soigner. Malheureusement pour lui, le crime n’est jamais loin.
Dans l’une des cabines de soins est découvert un mort, un anglais, ex-agent secret et curieux scientifique.
Il a été empoisonné. Et voilà Higgins engagé, malgré lui, dans une enquête qui implique les personnes présentes au moment du crime : un Chinois de haut rang, une jeune et riche veuve russe, une écologiste italienne mais aussi un baron qui règne en maître sur la région.

Dans la campagne irlandaise du début des années 60, une jeune fille quitte brutalement la maison familiale.
Une histoire de famille tendre, émouvante, modeste, où les personnages ne se trouvent pas là où on les attend. De grosses surprises dans cette histoire, comme dans la vie. Car oui, la vie est une chose étrange.
J'ai beaucoup aimé et je vais commencer un autre livre de cet auteur.
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Sylviane


Une très belle suite à "La sage femme d Auschwitz".
Les personnages sont cette fois fictifs mais néanmoins attachants avec des informations importantes sur le mur de Berlin.
On retrouve dans ce roman Ester, qui a aidé Ana à sauver des bébés dans le camp d'Auschwitz. Elle-même a donné naissance à une petite Pippa qui lui a été retirée quatre jours après sa naissance au profit d'une famille allemande.
Le roman se concentre essentiellement sur la recherche de sa fille.
Arrivera-t-elle à retrouver son enfant alors que le mur de Berlin sépare les familles ?
Beaucoup d'émotions dans cette lecture.
J'ai trouvé ce livre très intéressant car on y assiste à la construction du mur de Berlin, période dont je ne savais pas grand chose, cela m'a permis de comprendre ce qui se passait à l'époque dans les deux Berlin et les conséquences de la construction du mur pour les familles.
| Marie Christine |

L'histoire est magnifique et dure à la fois. Tout le monde devrait la lire pour apprécier la vie en général. Elle s’inspire de l’histoire de Stanislawa Leszczynska .
La trame du roman narre le début de l'invasion allemande en Pologne ( le premier septembre 1939 ce fut le premier pays à être attaqué) et les premières exactions qui en découleront. Rien n'est épargné au lecteur et il est difficile d’imaginer ce qu’a vécu le peuple polonais durant cette période.
On découvre Ana, qui exerce le métier de sage-femme et est déportée dans l'enfer d’Auschwitz pour avoir aidé des juifs . Elle est catholique et sa foi la soutient. Là commence pour le lecteur une plongée dans les abysses de ce lieu maudit construit et imaginé par et pour la haine humaine à l'égard des juifs.
Mais l'être humain est ainsi fait que parfois il existe un être qui ne peut se résoudre à accepter ce sort sans rien faire…
Cette sage-femme va, grâce à un courage extraordinaire, redonner de l'espoir dans un lieu, où même le simple fait de penser semble inaccessible.
D'autres héroïnes se joindront à elle et certaines périront la tête haute face à leurs bourreaux.
Malgré la détresse de ces femmes à qui leurs bébés sont enlevés et tués ou donnés à des familles allemandes s’ils ont les cheveux blonds, Ana , à ses risques et périls, va réussir grâce à son métier de sage femme à sauver des vies, apporter espoir et réconfort aux autres prisonnières et donner une lueur d'espoir en tatouant secrètement les petits avec le numéro de déporté de leur mère pour qu’elles puissent retrouver leur enfant une fois la guerre finie.
L’histoire est magnifiquement écrite, rendant hommage à la force de l’esprit humain face à l’adversité.
La sage femme d'Auschwitz rappelle que certaines lumières continuent de briller dans l’obscurité, ce livre donne une leçon de vie et rappelle que l'espoir n'est jamais perdu.
https://www.youtube.com/watch?v=-vKaZ1TITMs


https://www.youtube.com/watch?v=aq9Ebkwm3Ak

Carole, la narratrice, récemment séparée de son mari(a l’amiable mais
non sans regrets, mère de deux filles adolescentes qui mènent leur vie)
rejoint son frère et sa sœur dans
le village de leur enfance à la montagne. Elle a lite toi d’y passer quelques jours, le
temps de revoir leur père qui leur a suggéré cette rencontre et dont on attendra l’arrivée.
Le genre d’écriture m’a un peu déstabilisé au début…un ensemble de
phrases très courtes’ peu de mots bien choisis. Les dialogues sont aussi
très succincts, un mot seul peut vous suggérer la pensée non dite.
L’auteur nous entraine dans la vie de Carole où il ne se passe rien d extraordinaire
Carole se sent différente de ceux qui l’entourent. On peut penser que le
récent chamboulement de sa vie la pousse à tenter de reprendre une
place au milieu de la fratrie, et pourquoi pas ressusciter un amour
d’adolescente non réalisé. Un souvenir de sa très jeune enfance la hante
et elle éprouve de la culpabilité vis à vis de sa sœur.
Il ne se passe rien d’exceptionnel dans ce village mais chaque personne
approchée nous touche, nous intéresse et les jours passent. Carole
repartira sans attendre son père mais après avoir resserré les liens
entre son frère et sa sœur.
Très beau livre.
Annick
https://www.youtube.com/watch?v=_K3rT3WHtrc

https://www.youtube.com/watch?v=kNsdT7HYZqs
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C'est un récit où l'autrice retrace (ou plutôt réinvente) la vie de sa mère à partir de fragments du quotidien. Une mère présente sans l'être, inaccessible, mystérieuse. Le livre donne chair à cet être fantomatique, mal connu. C'est une sorte de déclaration d'amour filiale.
Émouvant, belle écriture.
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Sylviane

Auteur belge vivant à Lille Venu en dédicace à la bibliothèque de Wambrechies Je ne connaissais pas cet auteur mais j'ai beaucoup...