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dimanche 28 mai 2023

Royale - Danielle Steel

 

 


Juin 1943 alors que les Allemands bombardent Londres , le roi envoie sa benjamine de santé fragile dans le Yorkshire.

Au manoir des Hemmings la fougueuse princesse Charlotte devient une simple roturière .

Elle se lit d'amitié avec le fils des Hemmings, puis cette amitié s'est transformée en amour , un enfant est attendu, un mariage tenu dans le secret, le départ du jeune homme vers l'armée, la naissance , la mort de la mère en couches et la mort du père sur le front d'Italie.

Annie, l'enfant est recueilli par une employée de service et un palefrenier .

Elle grandit parmi les domestiques sans soupçonner que sa vie va basculer un jour.....

A découvrir.... et se lit facilement pour  un moment de distraction.


Avec plus d'une centaine de livres publiés en France Danielle STEEL est certainement connue parmi vous , donc sans surprise.

Jean Claude.



 

Troublante identité - Paul Audi

 Troublante identité par Audi

 

 Paul AUDI est Philosophe et écrivain auteur d'une trentaine d'ouvrages sur les relations entre éthique et esthétique en Occident dans les temps modernes.

Dans cet essai l'auteur tente de livrer un secret aussi intime qu'universel par une analyse  des mécanismes combinés de la honte, de la haine de soi et de l'asservissement au règne de l'autre.

                                                   Comment sortir du désespoir identitaire?

Du moment que vous ne voulez pas d'identité vous n'en aurez pas, du moment que vous en voulez vous l'aurez; c'est là tout votre raisonnement. Que vous le vouliez ou non,; c'est l'identité qui toujours vous désigne. Elle  désigne en désignant en vous votre appartenance.

Une identité est ce qui vous désigne mais elle est aussi ce qui vous est signifié par un autre qui vous renvoie à une appartenance dont vous pouvez n'avoir eu aucune idée.( et que vous voulez effacer..)

Ce n'est pas parce que l'on veut sortir de son milieu qu'il faut écraser ceux qui en font partie.

La haine de soi est la conséquence d'une aliénation profonde et aggravée au regard de l'autre.

Le désespoir se fonde sur la butée sur soi  " Ah si je pouvais être quelqu'un d'autre, mais il n'y a pas d'espoir. Je suis celui que je suis"

                         " Autre chose est d'échapper à soi-même, autre chose de rencontrer l'autre".

Mettre fin à la haine de soi demande de renoncer à plaire à cet autre déjà là qui possède le statut du surmoi"

              " on ne se débarrasse jamais de son histoire lorsque celle ci vous fait honte " ... on se bat.....encore et encore...

Donc pour vivre  " en Paix" il faut  déposer les armes que l'on aura brandies trop longtemps contre soi .

                  

Jean Claude.


 

Le dernier des siens - Sibylle Grimbert

 Le dernier des siens par Grimbert

 

"le dernier des siens" de Sibylle Grimbert....est le roman que je viens de terminer........1835 Gus, un jeune scientifique,est envoyé par un musée d'histoire naturelle,afin d'étudier la faune du nord de l'Europe.......il assiste,alors, au massacre d'une colonie de gds pingouins...il en sauve un et le nomme Prost....qui sera le dernier de son espèce....une relation s'instaure,entre l'homme et l'oiseau,.........un roman touchant et original..
Monique 
 
 
 
Il faut descendre en bas de l'écran pour accéder à la vidéo :
 

 

jeudi 18 mai 2023

Summer - Monica Sabolo

 

Summer par Sabolo 

 

   Summer,  un prénom qui évoque la chaleur, la lumière, la joie de vivre ...

Ce roman commence comme un thriller : Lors d’un pique-nique au bord du lac Léman, organisé par ses parents, Summer, dix-neuf ans, disparaît. Elle laisse une dernière image : celle d’une jeune fille blonde courant dans les fougères, short en jean, longues jambes nues. Disparue dans le vent, dans les arbres, dans l’eau. Ou ailleurs ?

 Mais très vite, le roman change de genre : Vingt-cinq ans ont passé. Son frère cadet Benjamin est submergé par le souvenir. Summer surgit dans ses rêves, spectrale et gracieuse, et réveille les secrets d’une famille figée dans le silence et les apparences.

Et cette famille aisée recèle bien des secrets ... Derrière la carte postale de la famille idéale enviée par tous, la réalité se révèle bien différente. La disparition de Summer agit comme une onde de choc et peu à peu Benjamin découvre ce que son enfance triste et son adolescence très perturbée ne lui avaient pas permis de voir à l'époque.

 Et une troisième facette du roman se dévoile : une écriture souvent poétique (en particulier sur le thème de l'eau omniprésent ... On en découvre la raison seulement à la fin du livre) qui évoquait pour moi celle de Sylvie Germain.

 

Télérama :

« Il ne se passait jamais rien d'incon­venant » dans ces grandes maisons bourgeoises des bords du lac Léman. De beaux enfants y grandissaient en lieu sûr, devenaient bientôt des adoles­cents radieux, couvés par des mères parfaites et protégés de la trivialité du monde extérieur par des pères indestructibles. Summer était de ces ­enfants bénis des dieux, jeune beauté blonde aux jambes longues et aux cheveux de soie, qui pourtant un jour s'évapora. Enfuie ? Enlevée ? Noyée, telle Ophélie, dans les eaux troubles du lac ? Nul ne l'a jamais su, et vingt-quatre ans plus tard, son ­absence continue de hanter son frère ­cadet : « La nuit, Summer me parle sous l'eau. Sa bouche est ouverte, palpitante comme celle des poissons noirs. »

Les cauchemars aqueux de Benjamin se mêlent à des bribes de souvenirs d'enfance, pour faire du crâne de l'adulte tourmenté qu'il est devenu une drôle de lanterne magique, névrosée, obsessionnelle, morbide. Ces visions, imprégnées d'odeurs, de vent et d'indiscible effroi, saturées surtout de références aquatiques délétères et enchantées dans lesquelles Summer est tout ensemble sirène et dépouille, sont la chair même du beau roman magnétique de Monica Sabolo, qui use avec sensualité d'une langue métaphorique pour tracer l'itinéraire intérieur de Benjamin, par ailleurs lancé, vingt-qua­tre ans plus tard, dans une véritable ­enquête sur la disparition de sa soeur.

Entre le thriller efficace et le récit poétique, soyeux et toxique — on pense beaucoup, en lisant Summer, à Laura ­Kasischke, notamment à son entêtant Oiseau blanc dans le blizzard —, Monica Sabolo ne choisit pas. Elle fond adroitement les deux registres, avançant vers la vérité factuelle, auscultant avec délicatesse les fragilités de l'adolescence, déployant posément et implacablement, à coups d'images et de symboles, les symptômes d'une psyché familiale dérangée. — 

Nathalie Crom

 

https://www.youtube.com/watch?v=EZMnZTPcFHY

 

 

 

Nous n'avions pas d'argent mais nous avions l'amour - Roman Malo et Catherine Siguret

 

 Couverture du livre Nous n'avions pas d'argent mais nous avions l'amour

 


Ce livre de Roman Malo raconte la vie d’une famille de nos jours, l’enfance difficile, heureuse malgré les difficultés financières, entre un père immature et une mère amoureuse se son mari, appliquée à résoudre tous les problèmes.
Malgré les efforts de la mère, la situation se complique au fil des ans et devient désastreuse après la mort des parents’ après que Roman et sa sœur, majeurs, se retrouvent à avoir en charge leur petite sœur de treize ans.
Ce n est pas un roman mais un témoignage sur le courage et la maturité de ce garçon, face à son père complètement incapable de s’occuper d’eux.
J ai beaucoup apprécié ce livre.
  Annick



 

L'air était tout en feu - Camille Pascal

 

 L'air était tout en feu par Pascal

Camille Pascal, agrégé d'histoire , Grand Prix de l'Académie Française nous présente son 3ème roman.

1718 alors qu'un incendie ravage le Petit-Pont au château de Sceaux, la duchesse du Maine , petite fille du Grand Condé, souffle sur un autre brasier pour le Régent, celui du complot.

Ainsi , en ce printemps de 1718 , un vent de fronde se lève sur la France et une course poursuite pour le pouvoir s'engage entre la duchesse du Maine , épouse du duc de Maine , un bâtard de Louis XIV, d'un côté et le Régent de l'autre.

A travers les méandres des conspirations, des haines familiales et une galerie de portraits de personnages peu recommandables, l'auteur nous fait renaître le temps de la Régence.

C'est enflammé et haletant.

A lire pour se distraire.

Jean Claude.

 https://www.mollat.com/videos/camille-pascal-l-air-etait-tout-en-feu

https://www.youtube.com/watch?v=ByizDvN21Ns 

Feu - Maria Pourchet

 

 Feu par Pourchet


L’époque : la nôtre. Le sujet : un adultère , son récit par chacun des protagonistes.

Clément, célibataire, 50 ans, directeur de com dans une grande banque. Laure, mariée, mère de deux filles, prof de fac.

L’alternance de leurs deux récits donne au livre un rythme intéressant. Laure emploie le « tu » pour se raconter, elle et ses sms d’amoureuse typiquement  « bovaryenne ». Clément, lui, s’adresse à son chien, un bouvier bernois qu’il a recueilli et appelle : « Papa ». Clément ne croit à rien, surtout pas à la possibilité d’être aimé. Sa montre connectée ponctue chaque entrée de ses chapitres par l’énoncé de la date, la température corporelle, etc…de son propriétaire.

Le style haché de leurs paroles s’accorde comme un halètement à leurs introspections, si dissemblables, à leurs étreintes comme à leurs décalages. Qui sont-ils ? A 40 ans, Laure a parfois l’impression de n’être que la somme de l’effort et du compromis. Secouer le joug, c’est ce qu’elle va faire. Non sans que se fassent entendre au fond d’elle-même les voix d’outre-tombe et moralisatrices de sa mère , de sa grand-mère ! A la Défense, Clément s’ennuie dans son bureau vitré. Il souffre par ailleurs d’une sociopathie qui n’épargne que son chien. En arrière plan : la présence délétère de sa mère maltraitante.

De ce petit chef d’œuvre de psychologie et de justesse, l’humour n’est pas absent, ni la critique acerbe de notre société. L’omniprésence du smartphone, la présence sous-jacente du coronavirus non plus, dans cette remise à jour d’un thème éternel.

« Feu » est une histoire d’ailes brûlées (surtout celles de l’Amour). Mais la flamme tremblotte dans un texte flamboyant !

Ma sympathie va aux personnages secondaires, Véra fille aînée dissidente radicale, en Lycéenne révoltée. Anton, broyé, en mari trahi.

Précédée depuis longtemps par sa réputation, la plume de Maria Pourchet dans son dernier opus ne m’a pas déçue. Je me suis même délectée : formules laconiques, piques bien envoyées. Pessimisme ? je dirais plutôt : lucidité.


Marie Thérèse 

https://www.youtube.com/watch?v=d2_Wa0OHAso

https://www.youtube.com/watch?v=0exOZGpR6as 

https://www.youtube.com/watch?v=svXMcWXb3QQ

 

 

jeudi 11 mai 2023

Gibier d'élevage - Kenzaburo Oo

 

 Gibier d'élevage par Oé

..Je me retrouve au Japon,avec 4 nouvelles......de Kenzaburo Oo...."gibier d'élevage.... l'histoire d'un pilote noir tombé aux mains de paysans japonais durant la guerre.....une histoire de racisme.... d'amitié...."2 ème nouvelle ...dites nous comment survivre à la notre folie".....histoire émouvante et éprouvante....d'un père totalement investi dans le handicap de son fils...au point de s'y perdre.....3eme nouvelles Agwii le monstre des nuages"....un gd musicien trouve la compagnie d'un fantôme dans sa vie.......et le dernière nouvelle" le jour où il daignera lui même essuyer mes larmes ".......histoire de larmes de sang de maladie..... éprouvante, également cette histoire.......le tout écrit admirablement bien...avec délicatesse, malgré des sujets scabreux et plein d'émotions....... j'espère que cette coupure ne vous compliquera pas la vie.....

Monique..


 

Un si vital sentiment d'insécurité - Isabelle SIAC

 

 Un si vital sentiment d'insécurité

On connaît les symptômes du sentiment d'insécurité ( angoisse, repli,violence) et ses objets ( santé, argent , amour)

Faire de l'insécurité une force, la considérer comme un signal des limites à ne pas dépasser est désormais reconnu comme une sagesse.

Apprivoiser cette insécurité est la meilleure façon de ne pas la faire payer aux autres.

Alors que la guerre, après la maladie, nous réveille violemment d'une tranquillité qu'on croyait acquise, cet essai permet de comprendre les rouages du sentiment d'insécurité et de vulnérabilité et comment il peut dégénérer en paranoïa ou au contraire , s'apaiser. 

Après la " peur " agitée par nos élites sur la " guerre" contre le covid, puis la " guerre  en Ukraine, la guerre contre l'inflation  bref le mot guerre employé un peu trop rapidement par certains  pour cacher " la peur" qui anime nos dirigeants , à moins que cela soit un jeu de torture pour " dominer".( à chacune , chacun sa réflexion) 

Cet essai est très intéressant pour analyser l'effet d'insécurité et toutes ses incidences.

Jean Claude.

 

mercredi 10 mai 2023

Les sept soeurs -Lucinda Rilay

 

 

Les sept soeurs, tome 7 : La soeur disparue par Riley



Je viens de terminer le septième livre de la « saga » des sept soeurs de Lucinda Riley.


Pa Salt, richissime et énigmatique, a ramené de ses voyages aux quatre coins du monde six bébés, six filles, qu’il adoptées.

Maïa est l'aînée de la fratrie où toutes ont reçu un prénom tiré de la mythologie grecque (les soeurs des Pléiades).  Il y a ensuite Alcyone, que l’on surnomme Ally, Astérope ou Star, Célaeno ou Cece, Taygete ou Tiggy, Electra et enfin Mérope qui est la soeur disparue car Pa Salt n’est jamais arrivée à la trouver.


Le récit commence par l'annonce de la mort du père, Pa Salt, qui laisse à chacune de ses filles une lettre et un indice leur permettant, si elles le désirent, de retrouver leurs origines.


Chaque livre est consacré à l’une des soeurs et à sa recherche de ses origines. L’auteur nous offre de magnifiques voyages dans le monde et dans le temps. On est littéralement embarqué dans des histoires très riches en rebondissements. Cette lecture permet à la fois l’évasion et la découverte d’un pays avec des faits historiques, et un personnage principal ayant  à chaque fois un caractère bien trempé. Bien sûr, on peut préférer tel ou tel livre, en fonction de son héroïne ou du pays dont elle est originaire.


On a un peu la sensation de toujours tourner autour de la même construction de récit  à chaque fois mais le charme opère.


Dans "La soeur disparue", le dernier livre , les soeurs décident de se lancer à la recherche de la septième soeur qui est en réalité le seul enfant biologique de Pa Salt. Et c’est encore un magnifique voyage que nous offre l’auteur, sur fond de guerre entre l'Irlande et l'Angleterre. On y retrouve toute la tribu des tomes précédents.


Le mystère demeure cependant quant à Pa Salt. Tant de questions restent sans réponse. Il faudra attendre le huitième et dernier tome "Histoire de Pa Salt " pour espérer avoir des réponses.

Lucinda Meyer est décédée d’un cancer en 2021 sans avoir eu le temps de terminer sa saga. Elle a confié toutes ses notes, ses idées, à son fils Harry Whittaker, lui aussi écrivain, pour qu’il achève son oeuvre. Et le dernier tome ne devrait pas tarder à sortir.

Jean-Claude nous a parlé de Lucinda Riley pour un autre de ses ouvrages, « Le domaine de l’héritière », que j’ai du coup, bien envie de lire. 


 https://www.youtube.com/watch?v=azSpx1kBT6I

 

Désenchantées - Marie Vareille

Désenchantées par Vareille

Beaucoup d'hypothèses, sur une affaire de disparition d'une adolescente de 15 ans dans une petite ville de Normandie, avaient été étudiées mais aucune n'avait permis de la retrouver; et non résolue elle fut une affaire classée. 

Cependat,  elle résurgit lors du retour de Fanny dans ce village qu'elle habitait alors. 

Les personnages sont assez nombreux faisant partie du passé ou du présent. La lecture en est cependant aisée et le personnage de Lilou est particulièrement intéressant.

Premier livre que je lis de cet auteur et qui donne envie d'en lire d'autres. 

 Nicole

https://www.youtube.com/watch?v=Lz2VoD8t8-c 

https://www.facebook.com/vareille.marie/videos/%C3%A9coutez-un-extrait-de-d%C3%A9senchant%C3%A9es-en-livre-audio/708745193697250/ 

vendredi 5 mai 2023

Les chats éraflés - Camille Goudeau

Les Chats éraflés par Goudeau



Sur un coup de tête, Soizic, vingt-deux ans, quitte la Touraine, ses grands-parents alcooliques et une vie sans perspective.
A Paris personne ne l’attend. Tout juste si elle peut, avec le peu d’argent dont elle dispose, atterrir dans la sordide chambre de marchands de sommeil.
En découvrant Paris de nuit et de jour, une ville monstrueuse et splendide,une hantise l’accompagne toujours car elle sait que sa mère s’y trouve : seul indice récolté sur l’existence de cette femme qui l’abandonna.
Entre difficultés, douleur, formidable désir de s’en sortir, notre héroïne va son chemin. Sur les quais, un peu par hasard, elle partage le travail d’un bouquiniste.
Au tournant de ce récit où planent bien des thèmes liés à la difficulté (misère, accès à l’âge adulte, abandon, addiction à l’alcool), voilà que notre curiosité à l’égard des vendeurs aux fameuses « boîtes vertes » se réjouit !
L’aperçu donné sur le monde des bouquinistes constitue un contrepoint aussi palpitant que l’ensemble du livre (on y sent le vécu de l’auteur). J’ai vraiment aimé ses descriptions, elles confirment l’allant d’une écriture très agréable.
Le bandeau qui m’avait fait choisir ce « Folio » assez récent dit : «  Poignant et très drôle » et si le  « très » me semble exagéré, il est vrai que j’ai aimé la vivacité avec laquelle son personnage nous emmène , entre galères et espoir.
Avec son style, une absence de mièvrerie, et sa fin ouverte, un tel roman me semble échapper à la classification « feel good » .

Marie Thérèse 

 

https://www.youtube.com/watch?v=8q_qIWnzDDU 

https://www.youtube.com/watch?v=dY-M1cFeYs8 

 

jeudi 4 mai 2023

Le roitelet Jean-François Beauchemin

 

 Le roitelet par Beauchemin

 


Ce vingt-cinquième livre d’un auteur canadien que je découvre nous offre une méditation sur la Vie dans un hymne à la présence d’un frère handicapé par la schizophrénie.

Dans un quotidien paisible, auprès de sa femme Livia, de son chien Pablo et de son chat Lennon, un homme reçoit les visites régulières de son frère plus jeune, psychotique. Avec sollicitude il s’emploie à lui adoucir le plus possible la solitude et l’inquiétude.

Au fil des petits évènements qui rythment les jours, leur proximité ne fait jamais défaut. Une fusion d’esprit entre ces deux êtres nous permet de saisir le combat d’un schizophrène contre le mal qui le terrorise.

De très belles pages écrites avec pudeur par l’ainé sont ainsi regroupées en courtes séquences. Sans prétention moraliste , très simplement, chacune des 63 petites narrations nous offre des pépites d’attention, de tendresse un peu malicieuse. Témoin ce passage si plein de poésie :

« A ce moment je me suis dit pour la première fois qu’il ressemblait avec ses cheveux courts aux reflets mordorés à ce petit oiseau délicat, le roitelet, dont le dessus de la tête est éclaboussé d’une tache jaune. Oui, c’est ça, mon frère devenait peu à peu un roitelet, un oiseau fragile dont l’or et la lumière de l’esprit s’échappaient par le haut de la tête. Je me souvenais aussi que le mot  « roitelet désignait un roi au pouvoir très faible, voire nul, régnant sur un pays sans prestige, un pays de songes et de chimères pourrait-on dire. »

Je recommande cette lecture, qui fait du bien au milieu des craintes concernant le temps qui vient .


 

mardi 2 mai 2023

Le domaine de l'Héritière - Lucinda Riley

 

 Le domaine de l'héritière par Riley


Gassin , sud de la France.

Alors qu'elle avait tout fait pour rendre ses distances avec ses origines aristocratiques , Emilie de La Martinière se retrouve seule héritière de l'imposant château familial en manque d'entretien.

De retour dans le domaine elle est troublée par les souvenirs qui lui reviennent.

Emilie comprend vite que les vieilles pierres cachant de nombreux secrets.

De la Provence au Yorkshire, la romancière nous déroule une fresque émouvante à travers les destinées de personnages pris dans les tourments de la guerre 1940-45;

Un " pavé " de 600 pages de secrets de Famille, Espionnage avec loyauté et trahisons.

Une oeuvre captivante.

Jean Claude.

 https://www.youtube.com/watch?v=qcNOHlD1CZs

La saga de Youza - Youozas Baltouchis

    J'ai beaucoup aimé l'atmosphère rurale de ce livre, qui mêle le destin individuel d'un paysan balte et la grande histoi...