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dimanche 30 mai 2021

Le livre de ma mère Albert Cohen


 Le Livre de ma mère par Cohen

 

Une ode à sa mère , où avec des bribes de souvenirs l'auteur évoque à la fois l'amour qu'il a reçu et sa douleur d'avoir perdu à jamais la présence sublime d'une telle mère.

Tous les sentiments s'entremèlent au gré des pages.L'esprit du livre m'a semblé vraiment rendu par l'interprétation,  au théâtre de Patrick Timsit : devant la télé, l'autre soir, bien des larmes ont dû naître!

Marie Thérèse

 https://www.youtube.com/watch?v=dXilCUmkPEo

https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/2450081-le-livre-de-ma-mere.html 

jusqu'au 4 juin en rediffusion.

 

 

La mémoire n'en fait qu'à sa tête Bernard Pivoy

 

 La mémoire n'en fait qu'à sa tête par Pivot

 

J'ai terminé, hier soir"la mémoire n'en fait qu'à sa tête "...de Bernard Pivot... intéressant. Certes ,sans plus....trop long à mon avis autour de ses souvenirs personnels mêlés à ceux des personnages rencontrés.lors de ses émissions..

Monique 

https://www.youtube.com/watch?v=Ir_CXcydC3o 

https://www.youtube.com/watch?v=7QcbxiqQ5qM 

https://www.youtube.com/watch?v=BydGwnx9_aI 

https://www.dailymotion.com/video/x5do154 

dimanche 23 mai 2021

Le vent reprend ses tours Sylvie Germain

 

 

 Le vent reprend ses tours par Germain

 

Voici mon commentaire  pour ce roman poignant :

 

…..  aller à la rencontre de l’autre, de l’ami, tout quitter pour retrouver l’histoire personnelle de l’ami disparu….. est un long chemin de patience, d’apprentissage, de renoncement…… qui ramène Nathan et peut-être nous-mêmes ……à mieux connaître, comprendre et accepter nos origines ….  Et au final se réconcilier …..avec  ceux qui nous  aiment….. et qui ne savent pas le dire….

Je rajouterai cette phrase de Bernard Pivot :

« qui mieux qu’elle sait mêler le récit et la réflexion dans une subtile tapisserie de phrases qu’on se surprend à relire par leur beauté et leur musicalité »

Marie Odile

 

 Je le lirai.... j'aime Sylvie Germain......Magnus....Tobie des marais.... Etc....

Monique 


Article de La Croix :


Il a neuf ans, mais on ne peut pas encore compter ses années de vie. C’est un enfant jamais vraiment accouché, un rejeton non désiré, qui glisse à la surface des jours et trompe son ennui en traînant dans les rues de Paris. Or il arrive que le soleil se lève soudainement sur une vie, se dressant directement à l’aplomb, dissipant toute ombre sous sa lumière de midi. Ainsi naîtra Nathan, au cours de l’été 1980, lorsqu’il rencontre Gavril, un artiste de rue, saltimbanque et poète, mi-sage, mi-ange.

Cet homme ardent, venu de Roumanie, va réveiller l’enfant de son inertie, de sa méfiance à l’égard des autres et de sa peur de lui-même. « Ce qui l’avait impressionné, souligne l’écrivaine Sylvie Germain, c’était la couleur de ses yeux et leur forte brillance, bronze doré, presque orangé, pareils à ces pièces de monnaie qui luisent dans les fontaines où on les a jetées en formulant un vœu ». Pauvre de mots, incapable de parler sans bredouiller, Nathan va adresser à Gavril son désir muet de vivre, qui va se trouver enfin exhaussé.

Philosophie de l’existence

Récit d’une mise au monde, Le Vent reprend ses tours est un roman initiatique à la structure déconcertante, composé de plusieurs allers et retours dans le temps, comme si on ne naissait à soi qu’en prenant et reprenant sans fin les chemins du passé et de la mémoire. Dans le sillage de Gavril, plus que guidé par lui, Nathan découvre la poésie, l’imaginaire, la fantaisie…

Maître de vie mais insoucieux de lui-même, Gavril distille avec légèreté sa philosophie de l’existence. « Jouer, faire se mouvoir les choses, bouger le monde, remuer le temps, concevoir du nouveau, jongler avec les mots, les idées, les images et les sons, voilà ce qui importe ! » Son art de vivre mêle la débrouille et l’idéal. « Tout se récupère, tout se recycle, répétait-il à Nathan. Surtout les mots, les idées et les rêves. On peut faire du grand avec trois fois rien, du beau en transformant du moche, du risible à partir de fadaises sentencieuses. »

La parenthèse enchantée va durer huit ans. Elle se referme aussi brusquement qu’elle s’était ouverte, à la suite d’un accident de moto. Nathan est blessé. Gavril est tenu pour mort. Pour Nathan, le morne quotidien reprend ses droits, avec d’autant plus d’aisance qu’il avait été pour un temps repoussé.

Voyage en terre roumaine

Bien des années plus tard, Nathan devenu adulte découvre pourtant, sous un abribus, un avis de disparition au nom de son ami. Il reprend espoir de le retrouver, part sur ses traces. Cette quête fait ressurgir le passé de l’énigmatique Roumain, aux origines métissées, allemandes et tsiganes, qui connut les prisons communistes, puis l’exil. Sylvie Germain raconte avec délicatesse l’histoire complexe de la Roumanie, sa richesse aussi, et sa belle énergie.

« Un jour Nathan l’avait interrogé sur son pays d’origine. Gavril avait juste répondu qu’il était d’une grande beauté ; oui, avait-il insisté, d’une formidable beauté – paysages, villages, églises en bois et monastères, montagnes et rivières, et les forêts à perte de vie, à perte de mémoire tant elles sont anciennes, sauvages. »

Réveillé par ce voyage en terre roumaine, Nathan va finalement communier à l’enthousiasme de son ami. Il se détache peu à peu de sa haine pour sa mère, la laissant choir comme une vieille peau. Tout est toujours possible si c’est la vie, et rien d’autre, que l’on désire, nous assure Sylvie Germain.



 https://www.youtube.com/watch?v=r15feiufbuE

https://www.youtube.com/watch?v=ojcm5YAh4uQ 

https://www.youtube.com/watch?v=o_xDEybMzUw 

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/sylvie-germain-vivre-plutot-que-survivre 

 

samedi 22 mai 2021

Tout ce qui nous répare Lori Nelson Spielman

 

Tout ce qui nous répare par Nelson Spielman


Erika Blair a 2 adolescentes qu'elle adore et une carrière florissante d'agent immobilier à New York.

Un jour sa fille aînée meurt dans un accident de train à l'âge de 19 ans ; à ce moment sa vie bascule dans les questionnements.

Elle reçoit un mail mystérieux  " Chasse ce qui te pèse et cherche ce qui t'apaise"; Elle imagine que ce mail pourrait venir de sa fille aînée qui aurait survécu.

Elle retourne dans l'île de son enfance et là elle comprend que le chemin pour retrouver ses filles n'est pas celui qu'elle croyait.

Il s'ensuit une course aux Etats Unis et en Europe , à Paris rue de Rennes.

La suite à lire dans un style sans style mais agréable à parcourir.

Jean Claude

 

La course des hamsters Antonio Manzini

 

 

 

 La course des rats / La course des hamsters par Manzini

Quatre délinquants montent un braquage qu’ils plantent de façon magistrale. Le moins malin de tous, René, se fait attraper par des policiers qui semblent surtout intéressés par le magot ;

Parallèlement, Diego, frère de René, employé à la caisse de retraite , est sollicité par un de ses chefs : le gouvernement veut lancer l’opération An Zéro pour éliminer les séniors, ces derniers coûtant trop cher à la société…

Les deux frères vont devoir se serrer les coudes pour sortir entiers de ces situations tordues.

Les « libri gialli » de leur nom très ancien, ou « policiers  à l’italienne » , ont avec ce Manzini une version très noire…Du même auteur on peut préférer la série actuelle des « Rocco Schiavone »où l’humour grinçant se promène dans des épisodes aux enquêtes plus actuelles (et à peine moins noires).

 Marie Thérèse

 

Couleur du temps Françoise Chandernagor

 

 

 

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Si vous aimez les romans historiques et l'art, en particulier la peinture, vous devriez apprécier ce livre; j'y ajouterai le style agréable de l'auteur qui nous fait revivre un peintre qui commence sa carrière sous le règne de Louis XIV, connaît le succès, une vie de famille épanouie (l'auteur rend merveilleusement bien l'atmosphère domestique de l'époque mais aussi l'atelier de l'artiste, les modes en peinture, la subtilité des couleurs ...) et peu à peu passe de mode, voit sa famille décimée par la maladie et finit oublié ...

Le noeud central de l'histoire est un portrait de sa famille que l'auteur va réaliser en le retouchant au cours des modifications familiales : nouvel enfant, enfant décédé etc ... jusqu'au moment où il l'exposera.
J'ai beaucoup aimé la dernière phrase :
"On peut, en murmurant des mots magiques, suspendre le cours de la nuit."
Tellement poétique !
Bénédicte

 

samedi 15 mai 2021

Le dernier hiver du Cid Jérôme Garcin

 

 Le dernier hiver du Cid par Garcin

 

Fin des années 50... disparaissait Gérard Philipe......qui , à ,cette époque, n'était pas sous le charme de ce comédien de théâtre ,de cinéma....beau ,et plein de charme...et talentueux.... Jérôme Garcin.  Nous parle du " dernier hiver du Cid"....bel hommage de cet écrivain...devenu le mari de la fille de Gérard Philipe....et de Anne.. femme de lettre également...... Un joli livre document de l'époque...et émouvant....

Monique 

https://www.youtube.com/watch?v=85nSFEyWQzs 

https://www.youtube.com/watch?v=6FJ8sOII4M8 

https://www.youtube.com/watch?v=SofTWx-n6Bc  

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-12/1100525-le-dernier-hiver-du-cid-recit-dechirant-sur-gerard-philipe-signe-jerome-garcin.html

jeudi 13 mai 2021

La nef des fous Michel Onfray

 

 La nef des fous par Onfray

 

Sous la forme d'une éphéméride Michel Onfray consigne chaque délire au cours d'une année de " confinement".

Dans ce journal se croisent une petite fille de 8 ans qui veut changer de sexe depuis l'âge de 4 ans, une ' jeune fille' qui ne va plus à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu'elle est le Christ, le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la zoophilie, une anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées,un Tour de France qui commence au Danemark, un chef de l'Etat qui entre autres se félicite que ses ministres soient des amateurs, le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine et autres joyeusetés du même genre...

Bref, dans un style qui s'éloigne de la philosophie Michel Onfray nous fait voyager tout au long d'une ' sinistre année' , horris annubilis pour beaucoup trop hélas , avec un rire intérieur de notre civilisation qui semblerait s'effriter selon les ressentis.

Jean Claude

 https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/michel-onfray-presente-son-nouveau-livre-la-nef?mode=video


 

mardi 11 mai 2021

L'amour au temps des éléphants Ariane Bois

 

 L'amour au temps des éléphants par Bois

 

En 1916 dans une petite ville du Sud des Etats Unis ils assistent à l'effroyable spectacle de l'éxecution par pendaison d'une éléphante de cirque coupable d'avoir tuer un homme.

Arabella , Jérémy et Kid seront bouleversés.

Embarqués dans l'horreur des champs de bataille de l'Est de la France en 1917 1918 il se retrouveront tourbillonnant dans les années 1920 à Paris dans les cabarets de jazz, des pistes de cirques puis jusqu'au Kenya dissolu des colons anglais; Ces 3 êtres  vont se lancer sur la trace des éléphants au cours d'une prodigieuse expédition de sauvetage.

Très beau roman où une jeunesse ivre d'amour et de la nature poursuit un combat pathétique pour la liberté des animaux et celle.....des hommes.

Jean Claude 

https://www.youtube.com/watch?v=nq3VzQVN7Nc 

 



 

lundi 10 mai 2021

Berezina Sylvain Tesson

 

 Bérézina par Tesson


En ce temps de commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon, où abondent les  nombreux et  utiles outils pour parfaire nos connaissances de l’Histoire napoléonienne, pourquoi ne pas lire ou relire Berezina, le récit écrit en 2012, d’un voyage sur les traces de la débacle  des vaincus de la Campagne de Russie ?

Le projet de ce « Moscou- Paris » à moto, sur les pas de l’Empereur,   se réalisera comme une folle randonnée , les « Oural », side-cars russes perdant leurs boulons,  frôlées par les camions, pilotées sous la neige par -15.

Et nous aurons suivi l’auteur et ses amis durant 13 jours et 4000 kilomètres, jusqu’à leur entrée dans la cour des Invalides. Car il s’agit - là d’un hommage aux souffrances endurées par les soldats. Maladies, faim, froid, noyades, incendies, horreurs infligées aux Grognards ainsi qu’à leurs chevaux.

La première partie du récit est consacrée aux origines de cette guerre voulue par Napoléon. Pour la suite, Tesson avait emporté avec lui les Mémoires de Caulincourt. L’Histoire nous accompagne dans le cheminement périlleux des cinq acteurs.

Ce livre est parfaitement homogène, et sa langue belle, riche, piquante,  ne ménage pas la réflexion , en particulier la problématique soumission humaine au sacrifice imposé « d’en haut ».

Marie Thérèse

https://www.franceculture.fr/emissions/les-discussions-du-soir-avec-jean-christophe-rufin/de-laventure-lecriture 

 https://www.youtube.com/watch?v=POdIMbvidnU

https://www.youtube.com/watch?v=fEXdPhPEAR0 

 https://www.youtube.com/watch?v=zT7cMm8ghPA

 

 

samedi 8 mai 2021

Des diables et des saints Jean Baptiste Andrea

 

 Des diables et des saints par Andrea

Je viens de terminer un très joli roman....."des diables et des saints"de Jean Baptiste Andréa.....devenu orphelin du jour au lendemain....Joseph se retrouve dans un orphelinat dirigé par un odieux curé.....la musique apprise .,.avant le drame et le professeur de musique inconditionnel de Beethoven.....l'aidera à vivre....il donnera des cours de piano à Rose....la vie passera.....il jouera du piano dans les bars les gares......et attendra ,sa vie durant..... Rose.... persuadé qu'elle reconnaîtra sa façon de jouer à la descente d'un train....d'un avion......c'est plein de tristesse, d'humour malgré la rudesse de sa vie.......un bon livre...!!!

Monique
 
Article de La Croix :
 

Des diables et des saints

de Jean-Baptiste Andrea

L’iconoclaste, 370 p., 19 €

Un vieil homme au piano. Dans les courants d’air des halls de gare ou des espaces d’embarquement des aéroports, il joue Beethoven en espérant retrouver celle qu’il a aimée il y a cinquante ans. Virtuose, il n’a rien perdu de l’enseignement reçu du vieux Rothenberg, durant l’enfance : « Tu ne joueras jamais comme moi, mon garçon. Mais si ça continue, il y a plus grave. Tu ne joueras jamais comme toi. » Faire de l’élève non pas une réplique de soi mais un être à part entière… Comme s’il n’y fallait pas toute une vie.

Mais il y a dans l’enfance une part essentielle, une pierre angulaire de la personne à venir. Joseph, dit Joe, subit le dommage collatéral de l’accident d’avion dont sont victimes ses parents et sa sœur, tout cela à cause d’un « angle d’incidence trop élevé combiné à une vitesse sous-évaluée ayant conduit, en présence d’un fort vent latéral, au décrochage de l’appareil ». Triste oraison funèbre qui fait de l’adolescent un orphelin, bientôt pensionnaire aux Confins, cette maison perdue dans les hauteurs pyrénéennes. Les Confins qui sont un peu le bout du monde, un cul-de-sac pour une jeunesse perdue, un huis clos où s’affrontent des diables et des saints : « Tout vient buter contre une paroi de cent mètres : le vent, la route, le pays même, puisque au-delà c’est l’Espagne. »

Chausses-trapes et injustices

À 16 ans, l’adolescent cultivé se retrouve au milieu d’enfants rebelles. Il aurait pu perdre tout espoir : « Aux Confins, l’avenir ne pénétrait pas, tenu à l’écart par l’épaisseur des murs. » Heureusement, il y a la société secrète – la Vigie – fondée par Momo, Sinatra, Edison et les autres. De quoi se distraire de l’autoritarisme du père Sénac, des coups de Grenouille, le surveillant général, des corvées et maltraitances qui rythment les saisons. De ce pensionnat aux allures de purgatoire, Joe peut s’échapper le samedi après-midi pour enseigner la musique à Rose, la fille fragile et élégante d’un riche donateur. On imagine les liens que se tissent entre les deux adolescents : ils se détestent cordialement. La demoiselle n’a que faire de la musique, alors que les doigts de l’orphelin brûlent les touches de l’instrument : « Pour toi, cet instrument est la tentation, ta vie d’avant. Et cette vie-là est terminée », avertit le directeur qui préfère mettre Joe au clavier de sa machine à écrire pour lui dicter son courrier.

Dans cet univers clos fait de chausse-trapes et d’injustices pointent quelques éclats de rire et des leçons de sagesse. Où l’on apprend, par exemple, que « la pire des solitudes ne dure que quarante-sept minutes ». Ou encore que toute agitation est plutôt bon signe, c’est qu’il y a de la vie : « Quand t’auras mon âge, t’auras peur du silence, pas du bruit. »

Dans ce troisième roman après Ma reine (prix Femina des lycéens, prix du premier roman en 2017) et Cent millions d’années et un jour (2019), Jean-Baptiste Andrea excelle à dépeindre encore les destins particuliers à l’écart du monde. Un roman de l’enfance, où l’innocence est confrontée à l’âpreté de l’existence, le tout raconté d’une plume tout à tour grave ou poétique, allègre ou énigmatique, avec infiniment de délicatesse. Si « tous les orphelins ont les mains qui tremblent », l’écrivain aussi, sans doute.

 

Loyauté Letizia Pazzali

 

 Loyauté par Pezzali


Le désir est imprévisible. en suivant une progression chaotique ....à l'image des cours des marchés financiers.
Giulia est employée dans une banque d'affaires à Londres mais où le bonheur est une denrée rare.
Beaucoup d'argent, peu de temps libre et relations uniquement tournées vers une réputation.
Michèle, un homme marié de vingt ans son aîné avec qui elle  a une passion alors qu'elle était étudiante à Milan.
Tandis que remontent les souvenirs d'une histoire qu'elle croyait enterrée, Guilia explore les fractures douloureuses de l'amour.

Roman très sensible sur le pouvoir et la nature du désir.

Jean Claude

Cette lecture m’a laissée une étrange impression.....; d’être entrée dans un univers glacial, celui du mondedes affaires....
 Où Giulia, 32 ans, gagne beaucoup d’argent, n’a pas pratiquement pas de temps libre , un
monde où les relations semblent plutôt superficielles !!..... elle va connaître une aventure passionnelle avec un homme de 20 ans son aîné..... qui est sans issue – où l’emprise du désir règne avant tout.
 Un jour, elle prend enfin conscience qu’elle n’a rien construit.... Il n’est peut-être pas encore trop tard !!!
“Une illusion parfaite. En vérité, les banques d’affaires sont très semblables entre elles et aucune ne
possède la moindre note d’humanité”. Par nature.
“La capacité de savoir demander, plus de savoir donner, sera son code stylistique”
“il n’est rien que l’être humain déteste plus que l’absence de sens. Cependant, il nous arrive d’être vides, on tente de tenir le coup et la fatigue s’accumule, la tension laisse parfois place au froid et aux pleurs.
Dans ce cas, tomber amoureux peut être utile.
 
Marie Odile

 

mardi 4 mai 2021

57 rue de Babylone Paris 7ième Alix de Saint-André

 

 57 rue de Babylone, Paris 7e par Saint André

En matière de lecture, pour rester dans le domaine de la « distraction », je n’hésitai pas, l’autre jour, à me procurer ce nouveau roman d’Alix de Saint –André.
Le sujet en  est le Home Pasteur, une pension de famille sise naguère dans le septième arrondissement de Paris. Adolescente et nouvellement parisienne, l’auteur y fut accueillie généreusement,  par la famille de Pia, sa voisine de classe au lycée Duruy.

A la tête de la pension, France, la mère de Pia dont la famille comporte une sœur et un frère plus âgés, un père , Samuel, une tante, Monica, son mari et Elena, sa fille.

Les pensionnaires sont des gens ne voulant pas vivre chez eux, ou venant simplement déjeuner, et surtout des étudiants américains, la tradition en  remontant à l’hébergement des jeunes Américains à l’issue de la guerre de 1914 -18 . Dans ce milieu original , quelques personnages excentriques ou sulfureux  pimentent  de façon récurrente le récit mené,  en journaliste,  par l’auteur qui structure son texte par la mention des recherches menées auprès des descendants des familiers de la pension. Lettres, mails, téléphones , tentent de faire resurgir la mémoire des uns et des autres , de 1974 , jusqu’à la période actuelle.

Que dire ? Je n’ai pas trouvé grand intérêt à cette évocation d’un lieu soit-disant « riche en péripéties et hanté par bien des personnalités ». Certes, la verve de l’auteur parvient à donner vie à sa peinture, mais n’est pas Balzac qui veut, et il y a plus grave : ce n’est pas, à mon avis,  véritablement un hommage qui est rendu à l’estimable France, dite « Cocotte », ni à Pia, l’amie charmante dont la vie malheureuse  fait l’objet d’une conversation (« la pauvre ! ») à la fin du livre. Une lecture décevante que je quitte donc sans regret , tout en espérant  un ou plusieurs de vos  avis contraires…

Marie Thérèse

 





 

dimanche 2 mai 2021

La ferme de Cousine Judith Stella Gibbons

 

 La ferme de cousine Judith par Gibbons

 

Un roman anglais vintage, dont le non-sens réjouit et amuse à chaque ligne !

Son héroïne, Flora Poste, jeune orpheline indigente mais remarquablement entreprenante, doit faire appel à tout son savoir- faire pour résoudre les énormes difficultés des habitants de la ferme de ses cousins Starkadder.

Lorsqu’elle débarque, de Londres, après l’invitation de sa tante à Froid-Accueil, au fin fond du Sussex, elle est accueillie, si l’on peut dire , par une famille haute en couleurs : Judith, Amos et leurs trois fils : Seth, Ruben et Adam, Plus cinq demi-cousins, deux demi frères d’Amos, La mystérieuse Elfine, Mériam , la « fille de journée ».Les animaux semblent doués eux aussi d’hystérie, si on observe Vipère, le hongre, Gros Bonnet, le taureau, Laborieux et Arsenic les bœufs, Disgracieuse, Paresseuse, Dédaigneuse, les vaches.

Cette communauté entière est menée à la baguette par l’horrible tante Adda Doom. Recluse depuis vingt ans dans sa chambre, elle est devenue folle pour avoir surpris dans son enfance « quelque chose de vilain dans le hangar à bois » , il y aurait à Froid-Accueil un cadavre dans le placard ? Tante Adda tient tout son monde sous une menace imprécise mais qui plane, terrifiante, sur la famille. 

Grâce à son opiniâtre et efficace bon sens, Flora entreprend de réformer l’existence excentrique à la ferme. Les désopilantes scènes sont contées par l’auteur sur le ton feutré qu’emploierait  une Jane Austen « moderne ». Un humour pince sans rire , efficace moyen  pour Stella Gibbons d’atteindre son but : pasticher les romans « ruraux » de son époque, dont elle déplore à la fois la bien-pensanse et l’irréalisme.

Cet auteur est célébrissime en Grande –Bretagne et inconnue en France où seuls cinq de ses romans sont traduits.Ils existent en Poche.

 Marie Thérèse


C'est un vrai petit bijou d'humour anglais. C'est drôle,  fin, même si  dès le début de la lecture, on se doute bien que tout s’arrangera, et on est triste de devoir quitter la ferme, ses incroyables habitants, et la géniale Flora Poste qui va transformer la vie des si particuliers Starkadder pour leur plus grand bien . On reste un peu sur sa faim tout de même : qu'a bien pu voir de si vilain tante Ada Doom quand elle était petite dans le bûcher et qui l'a tellement marquée et qu'a bien pu faire le mari de cousine Judith, Amos, au père de Flora pour que toute la famille considère qu'elle a maintenant des "droits"?


Je ne connaissais pas du tout Stella Gibbons que l'on compare à juste titre à Jane Austen. Cela donne envie de lire d'autres titres de cet auteur.

Marie Christine

samedi 1 mai 2021

Résilience et personnes âgées Louis Ploton et Boris Cyrulnik

 

 Résilience et personnes âgées par Cyrulnik

 

Ah en voilà un livre fait pour nous allez-vous vous écrier ! Et bien non ! Non, non, non et non !

Je vous explique : je me suis trouvée face à une étude de la personne âgée, de ses comportements, ses réactions, vue de l'extérieur comme l'on étudierait une amas cellulaire dans un labo (j'exagère un peu mais bon). La vieillesse est présentée comme une lutte incessante contre le vieillissement, il faut absolument trouver les " trucs " qui vont permettre de " bien vieillir " (garder des relations, être créatif...), ces " trucs " se réduisant de plus en plus à mesure que le temps passe et que l'on se rapproche de l'inéducable.
J'ai trouvé que tout cela était froid et bien compliqué. Il me semble que les personnes âgées (dont je suis) vivent. Nous vivons, au jour le jour, avec plus ou moins d'activités, plus ou moins d'intérêts, plus ou moins de relations, plus ou moins de larmes ou de sourires. Plus ou moins de colère, plus ou moins de douceur.
Pas de quoi en faire un roman à l'eau de rose ni un polar sanguinolent.
Restons simples.


Sylviane

https://www.youtube.com/watch?v=b1ktHy22SIM 

https://video.umontpellier.fr/video/1047-conference-itev-avec-boris-cyrulnik/ 

La saga de Youza - Youozas Baltouchis

    J'ai beaucoup aimé l'atmosphère rurale de ce livre, qui mêle le destin individuel d'un paysan balte et la grande histoi...