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mardi 30 novembre 2021

Se perdre avec les ombres Françoise Lefèvre

 

 

 


Se perdre avec les ombres par Lefèvre

Difficile de présenter ce livre. C'est une autobiographie. L'auteure, 60 ans, quitte son domicile après un déchirement amoureux, elle va s'enfermer dans la chambre sordide d'un hôtel pour écrire. Il s'agit dans ce livre des ravages de l'amour, d'écriture, de l'affection sans faille portée aux enfants, d'histoire familiale, de secret de paternité... J'ai été emballée au début, interrogative au milieu, époustouflée à la fin.
Une belle lecture.

Sylviane

Le rêve du Celte Mario Vargas Llosa

 

 

 Le rêve du Celte par Vargas Llosa


Le thème central de ce roman est la dénonciation  de la monstrueuse exploitation de l'homme par l'homme dans les forêts du Congo ( qui appartenaient au Roi  Léopold II de Belgique au début du 20 ème siècle) et dans l'Amazonie péruvienne, chasse gardée des Anglais ( encore eux ?).

Cela se déroule dans les compagnies de caoutchouc où la "cruauté" des " blancs " apparaît sans limite.

Rien ne change pour que tout demeure.....

L'injustice sociale paraît de toutes les époques.

520 pages également parsemées du combat des Irlandais pour leur indépendance.

Messieurs les Anglais " tirer" les premiers.... a t on besoin de leur dire ...même encore maintenant ?

jean claude.

 

https://www.youtube.com/watch?v=YAWCm2CjVG0

lundi 29 novembre 2021

Au service secret de Marie Antoinette Frédéric Lenormand

Au service secret de Marie-Antoinette

 

 

Au service secret de Marie Antoinette de Frédéric Lenormand. collection A vue d'Oeil , ( en gros caractères).

Après une lecture " hard " de l"économie voici une gentille distraction.

La Reine Marie Antoinette reçoit la visite  son frère " adoré" , l'empereur Joseph II.

Un code secret permettant d'entrer en contact avec les espions du royaume a été dérobé

Et le voleur se serait enfui ...accoutré d'une robe de mariée.

Un petit bijou de drôlerie.....pour les amateurs de comédies( le terme n'est pas trop fort)  policières.

Allons bonne lecture.

Jean Claude.

 https://www.youtube.com/watch?v=jY1JcISBJdA

Le héros discret Mario Vargas Llosa

 Le héros discret par Vargas Llosa

 

 Nobel de littérature en 2010.

Mario VARGAS fait de son pays natal, le Pérou, le décor du Héros discret.

A Piura, Félicito Yanaque, patron d'une entreprise de transports est l'objet de chantages et d'intimidations mafieuses.

A Lima, Ismael, patron d'une riche compagnie d'assurances se voit menacé par ses 2 fils qui convoitent sa fortune en souhaitant sa mort.

Entre le mélodrame et le vaudeville Vargas semble s'amuser et le résultat est drôle , corrosif ( sur les moeurs ) et finalement se termine en un forme de beauté humaine sur la profondeur de l'être que l'on qualifie de " simple"..

Les 478 pages se dévorent et on a toujours envie de "mordre" la page suivante.


Jean Claude.

 

samedi 27 novembre 2021

Reprendre le pouvoir François Boulo

 

 Reprendre le pouvoir par Boulo

François BOULO est avocat au barreau de Rouen, ex porte parole des Gilets Jaunes.

Arrêtons de nous mentir ( belle phrase de départ!!!).

Pendant que le cirque des élections consacre notre impuissance à changer le cours des choses, le mur de la réalité ne cesse de s'édifier, explosion des inégalités et restriction des libertés.

L'auteur affirme que nous ne pouvons être heureux dans une société gangrénée  par la pauvreté , l'insécurité et surtout la peur du déclassement.

Crier sa colère dans la rue ne suffit plus.

Pour lui la bataille des idées se joue sur l'économique.

Nous sommes prisonniers de la technocratie européenne , des 0,1% de la population soit 38 000 foyers qui captent tous les fruits de l'économie et la dette colossale atteinte à ce jour est le résultat que les " très riches " ne paient assez  d'impôts. ( il est rappelé qu'aux Etats Unis la taxation était e 90% au delà d'un certain niveau jusqu'en 1930).

Il détaille son ressenti mais ne livre aucune boîte à outils pour s'en sortir.

Certes c'est l'Economie qui dessine une Société.

Intéressant à lire. 

Jean Claude

 

Klara et le soleil Kazuo Ishiguro

 Klara et le soleil par Ishiguro

 

 

Etrange livre que celui de 'Klara et le soleil' de Kazuo Ishiguro. Il est vrai que je ne choisis en principe pas des livres de sciences fiction. Le début est cependant prometteur et un peu amusant par le côté insolite de ce robot qui est souvent plus humain qu'un humain.  Pour Klara le soleil lui est indispensable car il lui apporte son 'nutriment' qui lui permet de fonctionner pour être cette AA qui doit aider Josie une enfant malade.  Klara doit comprendre les humains,  avoir les sentiments voulus et pour cela donc les connaître  et les voir agir avec leurs différences. Comme Klara est nourrie par le soleil, elle croit que si le soleil donne aussi son nutriment à Josie, elle guérira.  

Cette histoire manque de crédibilité. Les récits sont souvent bien trop longs tant les descriptions que les réactions des autres personnages du roman.  Pour moi ce livre est moyen.

 https://www.youtube.com/watch?v=dycl62JEe6A

https://www.youtube.com/watch?v=NAvGEX97IQI 

 

Article de La Croix (septembre 2021)

Une étrange distance, une surprenante précision. Les pensées de Klara, quand elles s’entrechoquent dans sa tête, provoquent une impression déroutante. Tous les détails qu’elle distingue du monde extérieur sont enregistrés avec exactitude, mais sans compréhension.

Ainsi du soleil, qu’elle ne cesse de guetter. « Le Soleil avait tracé sur la façade de l’immeuble une ligne diagonale qui la divisait en deux triangles, l’un presque blanc et l’autre qui paraissait très sombre, mais je savais maintenant que la façade tout entière était jaune pâle », monologue-t-elle.

Klara est une AA, une Amie Artificielle, un robot en vente parmi d’autres dans un magasin tenu rigoureusement par Gérante. Conçue, comme les autres modèles qui l’entourent, pour tenir compagnie à des enfants fortunés et esseulés, elle se comporte selon un code bien défini. Ne pas regarder les humains dans les yeux, ne pas parler la première à l’un d’eux, mais leur répondre, ne pas manifester son avis sans y avoir été invitée… et saisir toutes les occasions d’absorber les rayons du soleil qui l’alimentent.

Appartenir sans s’attacher

Choisie par la jeune Josie qui s’attache à elle au premier coup d’œil en admirant sa beauté d’apparence « française », Klara doit se soumettre à un étrange test imposé par la mère de la fillette à la santé fragile. Elle le réussit haut la main grâce à son extraordinaire capacité d’observation. L’AA part donc partager la vie d’une famille à laquelle elle doit appartenir sans s’attacher et qu’elle doit servir sans poser de questions…

Première œuvre de science-fiction de Kazuo Ishiguro, Klara et le soleil n’est pas sans rappeler Les Vestiges du jour, roman plus classique qui rendit célèbre en 1989 l’écrivain britannique d’origine japonaise, Nobel de littérature en 2017.


La retenue attentive et la distance stoïque de l’androïde évoquent en miroir la dignité du dévoué majordome James Stevens, incarné par Anthony Hopkins dans l’adaptation cinématographique de James Ivory. Même abnégation sacrificielle, même attachement mal payé de retour, même aveuglement affectif dans une apparence de froide lucidité : comme l’inoubliable domestique anglais, le robot Klara, au risque de se perdre, se confronte à l’étrangeté des émotions humaines.

Penser et écrire comme un robot

Reprenant le motif habituel du « roman d’androïde », depuis Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick (1966) jusqu’à Une machine comme moi de Ian McEwan (2020), l’auteur y instille sa sensibilité. Parlant par la voix de Klara la narratrice, Kazuo Ishiguro réussit le tour de force de penser et d’écrire comme pourrait le faire un robot. Il se substitue par sa narration délicate et précise à une machine futuriste.

Ignorante d’un monde postmoderne déroutant mais qu’elle n’hésite pas à affronter, de ses propres capacités à la fois prodigieuses et limitées, et des complexités de l’âme humaine dans lesquelles elle plonge sans les décoder, l’androïde devient un personnage fascinant, bizarre et proche. « Ishiguro révèle l’abîme sous l’illusion que nous avons de notre rapport au monde », déclarait le comité du prix Nobel en le récompensant. L’auteur de L’Inconsolé ou d’Auprès de moi toujours écrit à nouveau à la première personne, en proximité.

De même, quand il signe des chansons pour Stacey Kent, comme Bullet Train, évocation d’un voyage en train où flotte une atmosphère cotonneuse entre éveil et rêve, il semble devenir un double de la chanteuse de jazz américaine qui les interprète. Dans le monde uchronique complexe qu’il façonne ici, seuls les sentiments semblent véritables. Klara le comprend intuitivement lors d’une scène splendide où Kazuo Ishiguro laisse entrevoir avec un romantisme pudique la densité du temps qui passe et l’éblouissement des retrouvailles.

Le courage des autres Hugo Boris

 

 

Le courage des autres par Boris

C' est un essai sur nos non interventions en cas de situations qui devraient nous faire agir. L'auteur nous raconte plusieurs situations dans le métro parisien où il aurait du et pu agir (puisqu'il en est capable physiquement et psychiquement) mais où il n'a pas pu, pas osé. Il met en avant sa lâcheté et admire ceux qui  arrivent à réagir au problème dont ils sont témoins.

On y retrouve bien sûr la violence du monde, les diverses réactions des uns et des autres devant un problème. Il y a beaucoup d'humanité dans ses récits.

J'ai aimé cet essai sincère et réaliste et son auto-dérision. 

Mais j'aurais aimé sans doute qu'il termine par une petite mise en garde tout de même sur la lâcheté, le courage mais aussi l'inconscience. Il n'est pas toujours bon de réagir, même s'il l'est le plus souvent mais  il faut savoir le faire sans violence et de manière opportune, éventuellement humoristique si le cas le permet afin de ne pas envenimer la situation en voulant la solutionner.

 Nicole

https://www.youtube.com/watch?v=rNKxX5Mqq3o 

https://www.facebook.com/Europe1/videos/prix-europe-1-gmf-le-courage-des-autres/2621298538147371/ 


jeudi 25 novembre 2021

Les enfants de Cadillac François Noudelmann


 Les enfants de Cadillac par Noudelmann

 

En 1911, fuyant les persécutions contre les juifs en Lituanie, Chaim le grand père du romancier, arrive en France ne parlant que le Yiddish.

Afin d'obtenir la nationalité française il s'engage dans l'armée en prenant part à la Grande Guerre qui le laissera blessé par une bombe chimique.

Dès lors il passera une vingtaine d'années interné pour mourir dans l'anonymat à l'hôpital psychiatrique de Cadillac ( en Gironde).

En 1940, son fils , le père du romancier, est fait prisonnier, dénoncé comme juif et passera plusieurs années dans des camps allemands.

Libéré il mettra plusieurs semaines pour rejoindre la France risquant à tout moment d'être exécuté par des Nazis ou des Russes avides.

François NOUDELMANN nous emporte dans les tumultes de 2 conflits mondiaux en se questionnant de son identité française.

Sinistre épopée dans laquelle " les anciens" peuvent se reconnaître mais qui devient de" l'histoire ancienne " pour nos jeunes consommateurs goinfrés de matérialisme à se vautrer dans les " vapeurs d'herbes".

 

Jean Claude 

https://www.youtube.com/watch?v=wbINc8jSog4 

https://www.youtube.com/watch?v=bbkpazmetNI 

https://www.youtube.com/watch?v=IxnoRrWXEQU 

Un jour, ce sera vide Hugo Lindenberg

 

 

 Un jour ce sera vide par Lindenberg


Ainsi, après « Enfant de Salaud » évoqué ici par Jean-Claude et consacré aux affres de la relation entre un fils et son père, je vous parlerai d’un autre de ces livres –témoignages, pourtant appelés « romans » par leurs auteurs ; Il s’agit du premier roman, consacré par le prix 2021 du Livre Inter, de Hugo Lindenberg : « Un jour ce sera vide ».

Un enfant parle, dans une unité de temps :l’été, une unité de lieu : la côte normande, et plus précisément la plage des Vaches Noires.Bien curieux le portrait de ce garçon observant avec passion  le comportement des familles environnantes pour engranger d’elles des images de calme , d’assurance. Pour se nourrir d’une harmonie qui contraste si fort avec ce que lui offre l’environnement familial.

Il scrute, réfléchit, questionne en vain le sort qui lui attribue un passé flou, un présent laid auprès d’une tante hideuse, tout ce qui heurte son aspiration à la beauté, en fait.

Sa rencontre avec Baptiste, garçon de son âge qu’il présume pourvu de tout ce qui lui manque et qui devient son ami  semble générer un bonheur , et pourtant ne fait qu’exacerber en lui les questions , l’angoisse.

Bien peu lui a été dit à propos de ce qui a été commis contre les siens décimés par la guerre. Des bribes d’informations arrivent jusqu’ à nous, lecteurs, au fil des quelques réminiscences qui peuplent l’esprit du garçon en son combat contre un monde absent. Il est vrai qu’il ne peut trouver que le silence, même de la part de la grand-mère adorée qui le garde pendant l’été.

Cette grand_ mère est pourtant la lumière de ces pages.  Sa présence est la seule à nous laisser voir , chez le jeune garçon,la faculté d’aimer.

Marie Thérèse

 https://www.youtube.com/watch?v=bggOthZXJC8

https://www.youtube.com/watch?v=-ef6qQ4Mxvo 

https://www.youtube.com/watch?v=tPY_M8oAvJo 

Nos âmes oubliées Stéphane Allix

 Nos âmes oubliées par Allix

 

 


Entre les doutes et les certitudes Stéphane Allix s'interroge ; comment entendre les messages et les signes que notre âme ne cesse de nous envoyer.Pourquoi sommes nous persuadés que notre vie se résume à notre existence terrestre.

En vérité ce livre est le témoignage d'une lourde question : l'inceste dont l'auteur a été victime dans sa première enfance.

Mais il existe ce que l'on appelle "  l'amnésie traumatique " qui fait " oublier" tout ce qui s'est déroulé avant l'âge de 6 ans paraît -il?

L'auteur , 52 ans , sent que son corps a été vicié et il cherche par des expériences psychédéliques et la prise de certains " ingrédients" à essayer de recomposer son vécu de l'enfance.

Il nommera Lui, auteur des faits, qu'il rencontrera pour lui faire reconnaître les faits mais celui ci fuira sa responsabilité ' ce n'était pas important' et finalement l'auteur ' pardonnera' pour continuer à vivre en " conscience".

L' amnésie traumatique conduit certains spécialistes à demander l'imprescribilité des faits ( actuellement 30 ans)

Mais il pose un question essentielle ; A - t on un droit de propriété sur le corps de l'autre?

La mort physique du corps apporte une réponse négative puisqu'on ne peut l'interdire ?

Autre question le cerveau ne serait qu'un filtre à notre conscience .

Une invitation à explorer notre conscience et permettre de considérer notre vie autrement.

A chacun(e) selon son ressenti et sa culture.


Jean Claude.

https://information.tv5monde.com/video/nos-ames-oubliees-voyage-dans-les-mysteres-de-l-inconscient 

https://www.youtube.com/watch?v=m4lO7I8ASGk 

https://www.youtube.com/watch?v=C-0U_6gMOzE 

 

Mon mari Maud Ventura


 

Mon mari par Ventura


Résolument à part et foncièrement original, "Mon Mari" m'a vraiment changé de mes lectures habituelles.

Je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à cette lecture.


Peut-on aimer trop ?

Ici, assurément, la réponse est oui.

Trop et mal, voilà la façon d’aimer de l’héroïne de ce roman.

Sans être soumise, elle ne cesse de se poser mille questions sur son époux jusqu'à en devenir paranoïaque. Rêvant d'exclusivité, d'appartenance, de bulle à deux. L'amour envers son mari est une réelle fixation, il est démesuré et obsessionnel. Toute sa vie se passe en fonction des actions ou non actions de son mari qu'elle consigne dans des carnets.

.

On plonge pendant 7 jours dans les pensées de cette inconnue qui consacre son existence à être parfaite pour son mari. Au fur et à mesure, on découvre la complexité de cette femme qui se remettrait de la mort de l'un de ses enfants, mais pas de son cher mari.


Malgré cet amour démesuré, elle ne supporte pas la sociabilité, la réussite de son mari.

Elle se sent malheureuse pour un oui pour un non mais ne peut imaginer sa vie sans lui ..

Cette névrose conjugale, cet amour pour le moins envahissant est pour un homme dont on ne connaîtra jamais le prénom.


C'est donc le récit d’une femme atteinte d’une pathologie très pénible, un amour démesuré et obsessionnel pour son mari, une folie douce un peu inquiétante, qui peut parfois agacer, énerver


Quant à la fin, je ne l’avais absolument pas vue venir, on se demande comment tout cela va se terminer, dans le drame ou la catastrophe, sans imaginer un seul instant le coup de maître du mari.


Marie Christine.


https://www.youtube.com/watch?v=bBIe_VpoAXQ

 

https://www.dailymotion.com/video/x83xiku 


https://www.youtube.com/watch?v=cb9_eZXef14


 

..Je termine à l'instant " mon mari" de Maud Ventura....un cadeau du Père Noël...ce n'est pas un chef-d'œuvre...mais,c'est léger et drôle....

Elle a la vie dont elle rêvait une belle maison ,deux enfants, l'homme idéal, après 15 ans de mariage ,elle ne se lasse pas de dire " mon mari " pourtant elle en veut plus encore,il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour, alors elle s'impose une discipline de fer pour entretenir la flamme.,...elle est follement amoureuse de lui, jusqu'au jour où elle va trop loin..........ce livre a obtenu le prix du 1 et roman.......
 
Monique le 7-1-2023





 

mardi 23 novembre 2021

Le soeurs de Montmors Jérôme Loubry

 

 Les soeurs de Montmorts par Loubry

 

Je viens de terminer la lecture du livre de Jérôme Loubry,Les soeurs de Montmors.
 Si ce livre est passionnant à lire au début puisque nous suivons l'enquête d'un commissaire, arrivé vers la fin, je l'ai survolé.
En effet, ces histoires de sorcières, qui ne sont qu'un prétexte pour expliquer la folie d'un homme pour sauver sa petite fille ne me passionnent guère.  Ecrire sur le surnaturel avec des expériences de savant illuminé sur des impulsions électriques qui vous feraient faire tout et n'importe quoi, très peu pour moi. Par curiosité, je reprendrai un autre livre de cet auteur pour voir s'il exploite la même veine. 
Pierre

 https://www.youtube.com/watch?v=-wX1SMT1fJE

 

Ada Blackjack, survivante de l'Arctique Jennifer Niven

 


 Ada Blackjack : Survivante de l'Arctique par Niven



Histoire vraie et émouvante de la seule rescapée d'une expédition sur une île polaire de 1923 à 1925. Ada  y avait été embauchée pour assurer la cuisine et les travaux de couture (peaux de phoque et autres bêtes afin de confectionner ou ravauder les vêtements). Deux années de vie extrêmement difficile auxquelles ses compagnons ne survivront pas. Elle, petite bonne femme méprisée par le groupe qui la voit comme une pauvre esquimaude pas maligne, fera preuve d'un immense courage, de ténacité, de bon sens, d'empathie et d'intelligence.
Le livre se base sur son journal et les quelques écrits de ses compagnons ainsi que sur des articles de presse. Je l'ai lu sans jamais m'ennuyer, j'ai été touchée, à plus d'un titre, par cette femme oubliée de l'Histoire avec un grand H.

Sylviane

samedi 6 novembre 2021

Anatomie d'un mariage par Virginie Reeves

Anatomie d'un mariage par Reeves

Une suite de moments de couples à la " sauce américaine"  et je te trompe , et je te saute ( oh )  mais avec l'espoir typique des américains comme quoi " tomber" n'est jamais fatal car on peut revivre des moments heureux.

On peut dire mais en Europe de l'Ouest on adopte vite le moi expansif.

Jean Claude

 

Résumé de Babelio :

Edmund Malinowski, jeune psychiatre comportementaliste, est en passe d'accomplir son rêve. À trente-six ans, il vient de prendre la direction d'un établissement psychiatrique dans les montagnes du Montana. Travaillant d'arrache-pied, il délaisse trop souvent sa femme, Laura. Cette dernière a l'impression d'avoir été dupée : pour la convaincre de s'installer ici, Edmund lui avait promis qu'ils fonderaient une famille. Étaient-ce seulement des belles paroles ? Une chose est sûre, elle n'y croit plus. Passionné, charismatique, Edmund, ambitionne avant tout de réformer la psychiatrie, d'obtenir la reconnaissance de ses pairs et de guérir ses patients. Surtout Penelope, une jeune fille épileptique internée de force par ses parents qui, voyant en lui son sauveur, tombe peu à peu sous son charme. Alors que leur relation prend une tournure des plus ambiguë, Laura décide de donner des cours de dessin aux patients de son mari, s'immisçant ainsi dans sa vie professionnelle et le forçant à réévaluer ses choix.

À la manière de Richard Yates dans Les Noces Rebelles, Virginia Reeves livre à ses lecteurs une bouleversante exploration du mariage, du désir et de l'ambition. Dans un décor sublime et chaotique, porté par des personnages qui semblent prêts à exploser à tout moment, Anatomie d'un mariage est un roman d'une intelligence sans détour, captivant, auquel on ne peut s'empêcher de revenir.

vendredi 5 novembre 2021

La formule de Dieu par Rodriguez Dos Santos

La formule de Dieu par dos Santos

Un vrai thriller qui nous promène des Etats Unis en Iran à la recherche d'un secret pour élaborer la " bombe atomique iranienne" derrière une formule à défricher de Albert Einstein.

Que ce romancier est fertile en formules sans faire de jeux de mots.

Jean Claude

 

https://www.youtube.com/watch?v=6iw9LJDcD3k 

https://www.youtube.com/watch?v=EJB-YiIXcts

 

Premier Sang Amélie Nothomb

 Premier sang par Nothomb

 

 Amélie Nothomb...se renouvelle, à chaque livre.... là c'est un hommage à son père....elle a écrit ce livre comme si,lui, écrivait son autobiographie.....de diplomate....nous vivons avec lui son enfance...ses amours et sa grande vie de diplomate......avec humour et tendresse.... Amélie Nothomb se souvient..,pour lui... décédé avant le confinement...sans qu'elle ait pût le revoir...... livre court et agréable à lire.....Monique  

 

https://www.franceculture.fr/litterature/renaudot-2021-amelie-nothomb-recompensee-pour-premier-sang-memoires-fictifs-de-son-pere 

https://www.youtube.com/watch?v=DFjq5Q_p13M 

https://www.youtube.com/watch?v=GbIQmSWmhXY 

 

jeudi 4 novembre 2021

Enfant de salaud Sorj Chalandon

Enfant de salaud par Chalandon

Un fils qui raconte son père pendant la guerre de 1940. Héros, collabo,  mais surtout menteur vis à vis de tous. 

Un père , un être humain qui n' a jamais su s'assumer qu'en s'inventant des situations qu'il aurait souhaité tenir ... mais il a fuit toute sa vie. 

Comme beaucoup risquent de se reconnaître???  ( Oh suis je audacieux de médire????)

A lire pour une bonne thérapie en se disant ; mais de fait qu'ai je fait de ma vie?


Jean Claude

https://www.youtube.com/watch?v=4BXMcYfkMTQ 

https://www.youtube.com/watch?v=G2frZseai6o 

https://www.youtube.com/watch?v=p9tWURMn0_4 

Debout sur la terre Nahal Tajadod



Debout sur la terre par Tajadod

C'est un roman sur la société Iranienne de 1900 jusqu'au retour des mollahs , mais surtout l'évolution de la condition des femmes .

Ces femmes de la haute société iranienne à qui le Père du dernier Shah avait donné ordre  de se découvrir dès 1935 et qui par le poids des coutumes ne sortaient plus de chez elles pour " garder " ce voile.

On y distingue également le jeu trouble des Américains tout au long du 20 ème siècle.

On retient avec amertume que la religion n'est pas toujours un havre de douceurs avec les cruautés des mollahs envers ceux qui veulent tout simplement vivre en respectant l'autre .

Et on se dit qu'il y a encore de nombreux murs à abattre.

Très intéressant pour pénétrer un tout petit peu une société très éloignée de notre civilisation judéo-chrétienne qui s'est pratiquement " laïcisée par abandon de spiritualité ( sauf l'argent ... ah l'argent..) et en perte de tour repère qui peut donner sens à la Vie.


Jean Claude

mercredi 3 novembre 2021

L'ami Tiffany Tavernier

 

 L'Ami par Tavernier

 

J'ai souvent été interpellée, lors de l'arrestation d'un criminel, par les commentaires des personnes qui le connaissaient : c'était un voisin poli, gentil, serviable etc
Cette remarque est un peu à la base du roman L'ami de Tiffany Tavernier.

Thierry mène une vie paisible avec son épouse Lisa dans un minuscule hameau en pleine campagne; alors quand un couple de leur âge Guy et Chantal s'installe dans l'unique autre maison du hameau, des relations de bon voisinage puis d'amitié se nouent : parties de cartes, barbecues, sorties, aide au bricolage etc
Imaginez la stupéfaction de Thierry le jour où en sortant très tôt de chez lui, il découvre la maison de son voisin encerclée par la gendarmerie, le GIGN etc
car ce brave Guy n'est autre qu'une sorte de Michel Fourniret !!

La vie de Thierry explose alors : comment a-t-il pu ne rien voir, ne rien entendre ?
Les journalistes le harcèlent, son épouse traumatisée part vivre chez sa soeur, son entreprise le met en congé forcé ...Un effondrement. Guy était son seul ami et Thierry oscille entre haine et désir que tout cela ne soit pas vrai.
Une étude psychologique bien faite et un roman captivant que je vous recommande.
 
Bénédicte
 

 

 

lundi 1 novembre 2021

Le jour où je n'étais pas là Hélène Cixous

 



Le jour où je n'étais pas là par Cixous

Je dirais que le personnage principal de ce livre est l'Absent : l'enfant de l'auteure, mort alors qu'il était encore un bébé, un enfant né mongolien qui, à sa naissance, paraissait déjà pas tout à fait présent au monde. Cet enfant absent est absolument présent tout au long du livre, aussi présent finalement que les autres personnages comme la mère et la grand-mère de l'auteure ou son frère, ou encore son autre fils.
Ce n'est pas une lecture très facile car l'écriture d'Hélène Cixous reste très particulière mais elle a vraiment une belle façon de dire les choses les plus indicibles.

Sylviane
  

 Compte tendu de la Société Psychanalytique de Paris :

Dans cette écriture très personnelle qui est la sienne, H. Cixous nous entraîne dans l’histoire d’une femme qui à l’âge de vingt deux ans accouche d’un enfant mongolien. Ce roman nous fait explorer les aléas d’une naissance où celui qu’on attendait s’avère un être si différent. L’héroïne laisse cet enfant à sa mère qui est sage-femme et à son frère. Un an après, une nuit, l’enfant décède d’une malformation cardiaque.

L’auteure tente de pousser la porte de cette nuit inconnue pour découvrir des années après ce qui s’est passé là. Cette quête très émouvante de ce non parcours en commun entre mère et fille est d’autant plus prenante que l’auteure joue avec le sens des mots et transforme quand il le faut ceux-ci pour leur donner plus de relief. Elle nous entraîne sans nous contraindre dans ce jeu sémantique.

Ce n’est que très progressivement que nous est révélée la douleur de cette jeune femme devant cet inconnu « étrange » qu’est son bébé et en parallèle nous sont contés avec pudeur le dévouement et la souffrance de cette grand-mère qui se « charge » de cet enfant pas « comme les autres », dont elle gardera toujours les traces de la culpabilité de ne pas avoir été là » le jour où… ». Il y a au cours du livre un passage subtil de la culpabilité grand maternelle à la culpabilité maternelle mais c’est dans le lien mère-fille que va se traiter cette problématique qui est plus suggérée que réellement abordée. La question de l’incestuel affleure aussi discrètement, comme tout ce qui est évoqué. Ce bébé trisomique en porterait-il les stigmates ? Au fil des pages, en le rendant de plus en plus présent, l’auteure redonne à ce bébé la place qui lui avait été enlevée. Elle interroge en même temps la question de la différence dans sa relativité.

Ce roman dont les racines autobiographiques sont probables, ne tombe absolument jamais dans le banal ni le pathétique. Il aborde des thèmes d’une grande violence sur un mode quasi onirique qui donne à l’ensemble un caractère très personnel.

 

La saga de Youza - Youozas Baltouchis

    J'ai beaucoup aimé l'atmosphère rurale de ce livre, qui mêle le destin individuel d'un paysan balte et la grande histoi...