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mardi 31 octobre 2023

Les étincelles - Julien Sandrel

 

 Les étincelles par Sandrel

L'auteur du best seller "" La chambre des merveilles"" ; nous entraîne dans un roman/fiction 
très proche d'une certaine réalité ...
Des personnages très attachants 
Phoenix la fille 23 ans ; César le fils ; Victor énigmatique 
Marianne la maman ; Sandra la grand - mère 
Suite à la disparition tragique  du Père dans un accident de voiture en Colombie  !
Accident  ? ou Assassinat ??
La quête de ces  "lanceurs d'alerte " est révélatrice des dangers de certains produits chimiques 
Le "" clear""   c'est quoi ???? 
Ce livre n'est pas sans rappeler certains scandales
 
Claude

 https://www.youtube.com/watch?v=re63NF6Wwfc

https://www.youtube.com/watch?v=AJ6US4h8wJI 

Veiller sur elle - J B Andréa

 

 Veiller sur elle par Andrea

A l'instant,je termine " veiller sur elle" de JB Andréa.....un long roman...mais,avec des passages tirés de la réalité...la vie du sculpteur " Michelangelo Vitaliani".... Nain et passionné, par la sculpture et par Viola, héritière d'une grande famille.... une jolie histoire...un peu longue à mon avis.... j'avais préféré le Roman précédent " des diables et des saints".

Monique 

 

Article de La Croix

L’incipit du quatrième roman de Jean-Baptiste Andrea - qui a travaillé vingt ans comme scénariste et réalisateur - ressemble à un début de biopic au cinéma. Quelques heures avant de mourir, un célèbre sculpteur brise le silence et conte son histoire, commencée quatre-vingt-deux ans plus tôt.

Michelangelo Vitaliani, surnommé Mimo, naît en 1904 avec un « piccolo problema », comme l’avait balbutié l’accoucheuse de sa mère. Atteint d’achondroplasie, une forme de nanisme, Mimo restera « piccolo » toute sa vie. Il n’a que douze ans quand il est confié aux mauvais soins d’un sculpteur de pierre à Pietra d’Alba, dans le Piémont italien. C’est là qu’il se lie avec Viola Orsini, fille de la puissante famille de la région.

Le lecteur traverse avec Mimo la première moitié du XXe siècle dans une Italie pauvre, avec en toile de fond les deux guerres mondiales et la montée du fascisme. Comme Ma Reine (1), Cent millions d’années et un jour, Des diables et des saints (2), les trois premiers romans de Jean-Baptiste Andrea, Veiller sur elle, récompensé cette année par le prix du roman Fnac, impressionne par sa puissance romanesque.

« Jumeaux cosmiques »

Le destin de Mimo est intimement lié aux mains de femmes. Celle que pose sa mère sur son ventre quand elle sent pour la première fois son enfant bouger alors qu’elle transporte des pierres dans une carrière et se promet que son fils sera artiste. Puis, celle que lui a tendue Viola lors de leur deuxième rencontre, un « exploit dont personne ne parla jamais, une révolution muette » qui le fit devenir sculpteur.

Amis, amoureux, parfois ennemis : Jean-Baptiste Andrea joue du lien entre les deux personnages principaux, des « jumeaux cosmiques », comme ils s’appellent eux-mêmes. Viola, « meurtrie et fanatique et douce », tire Mimo vers « sa vie ardente où les étoiles étaient juste un peu moins loin de nos mains tendues ». Elle lui apprend les mots, alors que lui a grandi dans un monde où « parler était au mieux un luxe, le plus souvent une frivolité ».

Sujet cher à l’auteur, la sortie de l’enfance est au centre du récit. Mimo apprend au lecteur qu’« à douze ans, la tristesse ne dure pas bien longtemps », ou encore qu’à dix-huit, « personne ne veut ressembler à ce qu’il est vraiment ». « C’était donc ça, grandir ? Gagner de l’argent, s’améliorer un peu si l’on y arrivait ? », se demandera-t-il à l’aube de son dernier sommeil.

Art de la sculpture

Après la paléontologie et le piano, fils conducteurs de ses précédents romans, Jean-Baptiste Andrea poursuit aussi sa réflexion sur l’art de la sculpture. « Sculpter, c’est très simple. C’est juste enlever des couches d’histoires, d’anecdotes, celles qui sont inutiles, jusqu’à atteindre l’histoire qui nous concerne tous, toi et moi et cette ville et le pays entier, l’histoire qu’on ne peut plus réduire sans l’endommager. Et c’est là qu’il faut arrêter de frapper ».

Et puis, il y a les clins d’œil à la musique, déjà très présente dans Des diables et des saints. Des années après leur rencontre, Mimo lâche en soupirant : « Nous sommes deux aimants. Plus nous nous rapprochons, plus nous nous repoussons ». Cette dernière lui répond : « Nous ne sommes pas des aimants. Nous sommes une symphonie. Et même la musique a besoin de silence ».

(1) Lauréat du prix Femina des lycéens et du prix du premier roman

(2) Lauréat du grand prix RTL-Lire

 https://www.youtube.com/watch?v=ovmk5lgv--8

lundi 30 octobre 2023

L'étranger dans la maison - Shari Lapena

 

 L'étranger dans la maison par Lapena


Un excellent "  thriller domestique "  comme tous les livres de S . Lapena 
Le suspense est total jusqu'à la 299 e page sur 301 pages ...
Après avoir lu  :
Le couple d'à coté ...porté à l'écran 
Un assassin parmi nous ..
Une voisine encombrante ...
J'ai hâte d'entamer   "  En secondes noces "  son dernier livre  sorti   
Bonne lecture  à ceux , celles qui aiment les polars pas trop noirs mais très suspense 
CLAUDE 

 https://www.youtube.com/watch?v=b8y9L5aYFRY

 https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=VJ9awqdb_NY

Ouvre ton aile aux vent - Eloi Audouin-Rouzeau

 Ouvre ton aile au vent par Audoin-Rouzeau

 

 

Je termine à l'instant,un joli petit roman.... conte, fable..je ne sais pas "ouvre ton aile au vent " de Eloi Audouin -Rouzeau..
Suite à une pandémie....il est interdit d'élever des oiseaux d'élevage....mais,une fois par an,il y a une grande chasse ....un canard est lâché....il faut le rattraper ,vivant, bien sûr.....et est gagné une grosse somme d'argent.....

Monique
 
Résumé par Babelio :
 
Un futur proche, pas si loin, qui pourrait être le nôtre. Depuis qu'un virus aviaire a frappé la planète, les oiseaux de basse-cour sont interdits. La société française souffre de restrictions draconiennes. Dans un Paris déchu, la conscience collective cède place à l'instinct populaire. Une fois l'an, la foule a droit à son charivari : du haut d'un célèbre restaurant, un canard spécialement élevé pour l'occasion est lâché. Le peuple exulte et laisse libre cours à ses pulsions : celui qui capturera le canard échappera à la misère. Les jeux sont ouverts ; la chasse commence, perdue d'avance pour l'infortuné volatile. Sauf que cette année, et avec l'aide de quelques rêveurs, le canard est bien décidé à jouer crânement sa chance... Dans ce premier roman aux allures de course poursuite, Eloi Audoin-Rouzeau joue de sa plume poétique pour interroger la violence sociale. Face à la bestialité tapie, il convoque notre humanité, en appelle à l'individu et à son libre-arbitre.
 

dimanche 29 octobre 2023

L"alphabet du silence - Delphine Minoui


L'alphabet du silence par Minoui

Lauréate du prix Albert-Londres, grand reporter au Figaro, l’autrice couvre les événements du Moyen-Orient depuis 25 ans. Elle habite à Istanbul, elle est donc très qualifiée pour écrire ce premier roman. Si ses héros sortent de son imagination, ils sont là pour raconter la Turquie actuelle et la vie de ses habitants.

De ce genre de livre, on ne peut pas dire qu’on l’a aimé mais j ai apprécié ce témoignage déguisé.

Je venais juste de terminer la lecture de L ENLÈVEMENT de Grégoire Kauffmann qui s’est réfugié dans le silence à sa libération de 3 ans d’emprisonnement, et je pensais à lui et l’imaginais en Goktay,le héros de Delphine Minoui.

 

Annick 

https://www.arte.tv/fr/videos/114459-001-A/delphine-minoui-raconte-les-derives-autoritaires-du-pouvoir-turc/ 

https://www.youtube.com/watch?v=JwuFMQc6xUk 

Qui sauvera la planète ? Nathanaël Wallenhorst

 


Nous avons modifié les conditions d'habilité de la planète selon certains...

Selon le " récit mensonger " nous ne serions pas sûrs que le changement climatique soit d'origine humain,

selon  " le récit chinois " la fin justifierait les moyens,

selon " le récit californien " il n'y aurait que le salut technoscientifique, 

selon  " le récit bisounours-mais-pas-que" qui repose un changement global sur la conversion de chaque citoyen à l'écologie 

et puis " le récit pervers" qui veut tout faire tenir ensemble.


Mais l'histoire n'est pas terminée avec un " récit alternatif" qui postule que seule une radicalité démocratique nous permettra de vivre ensemble au sein de l'étendue terrestre.

L'auteur mobilise le critère scientifique pour sortir d'une zone critique dans laquelle nous serions et le critère politique  qui affermirait la démocratie.

Bref la lecture de cet ouvrage mélange la confusion et l'incertitude , à chacun(e) d'essayer de s'orienter, pas facile, bon courage!

Jean claude.

 https://www.youtube.com/watch?v=S7Ttjv8bfvM

 https://www.youtube.com/watch?v=3NcaTjLwV_g

samedi 28 octobre 2023

L'enlèvement - Grégoire Kauffmann

 

 L'enlèvement par Kauffmann

C’est le nom de Kauffmann qui m’a attiré et incité à acheter ce livre.

Jean-Paul Kauffmann : il y a 37 ans, ce nom faisait la une de tous les journaux télévisés et chacun s’informait des nouvelles le concernant. C’était un journaliste envoyé en mission à Beyrouth qui avait été enlevé le 22 Mai 1985, avec une autre personne de Beyrouth : Michel Seurat, par un groupe dont on ne savait rien à l’époque, et ils étaient retenus en otage avec deux autres personnalités : Marcel Carton et Marcel Fontaine.

Grégoire Kauffmann, le fils ainé de Jean-Paul, (dix ans à l’époque) relate dans son livre  L ENLEVEMENT, les longues tractations effectuées par sa mère : Joëlle Brunerie-Kauffmann, pour faire libérer son mari.

S’appuyant sur de nombreuses archives, coupures de journaux, lettres du public et photos de l’époque, l’auteur relate le climat politique dans lequel évoluait sa mère, à la tête d’un collectif composé à la fois de proches, de la famille et de nombreuses personnalités politiques de tous bords pour tenter de faire libérer son mari.

Il faut sans doute être très au courant de la politique pour apprécier les explications et positions, ironiques souvent, de l’auteur. Ces chapitres sont toujours coupés des rappels de la vie ordinaire que doivent cependant suivre les deux enfants de Jean-Paul Kauffmann : Grégoire et Alexandre. Grégoire, honnêtement nous ouvre sans détours leur scolarité. Ca fait réfléchir sur tous ces enfants qui pour une raison ou une autre sont mêlés de trop près à la vie des adultes.

Madame Kauffmann s’est laissée entrainer dans un tourbillon de propositions, d’actions, de voyages, à la recherche d’une possibilité de libération de son mari.  Il est évident que ses enfants ont été beaucoup livrés à eux-même. Toutefois ça ne méritait pas les lettres plus que désagréables reçues par elle à cette époque et dont certaines sont retranscrites, en même temps que celles plus aimables la félicitant.

J’ai trouvé ce livre très intéressant. L’ayant terminé, j’ai voulu savoir dans quel état était sorti Jean-Paul Kauffmann de ses trois ans de captivité, après même qu’il ait appris la mort de Michel Seurat (mort d’un cancer pendant ces années).

Sur google, j’ai trouvé un article du Journal du Dimanche :UN RETOUR A LA VIE.

Jean-Paul Kauffmann était un homme droit, tolérant et soucieux d’oublier ces péripéties de sa vie, et de rentrer dans l’anonymat. Mais ce ne fut pas facile.
 
Annick

 https://www.youtube.com/watch?v=2XB0pJW1DsM

https://podcast.ausha.co/quoi-de-neuf-en-histoire/episode-60-l-enlevement-gregoire-kauffmann 

https://www.youtube.com/watch?v=CmYPrsA_S2o 

L'épaisseur d'un cheveu - Claire Berest

 

 L'épaisseur d'un cheveu par Berest


C'est l'histoire banale  d'un couple aux goût différents qui finissent par ne plus se supporter jusqu'à l'assassinat de la femme par son conjoint.

Un long cheminement de l' incompréhension humaine qui conduit vers une réalité qui ne veut pas se dessiner avec courage . Heureusement que ce cas de meurtre ne soit qu'exceptionnel , mais encore à porter à réflexion ?

Jean Claude.

 https://www.youtube.com/watch?v=Z2x_sbtIvBA

https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/la-rentree-litteraire/video-claire-berest-et-son-nouveau-livre-l-epaisseur-d-un-cheveu_6083208.html 

Ceci n'est pas un fait divers - Philippe Besson



 Ceci n'est pas un fait divers par Besson

 

 

Bénédicte nous a parlé de ce roman.

Je l’ai trouvé poignant et bouleversant.

Il y a de l'émotion à toutes les pages.

Le féminicide est vécu par les enfants du couple de 13 et 19 ans : c’est un angle inhabituel pour aborder un tel drame familial.


 Il aura suffi de 5 petits mots pour que la vie de Léa et de son frère bascule vers l’horreur « Papa vient de tuer maman ».


Un féminicide atroce, auquel Léa, 13 ans, a assisté. Elle a vu et entendu, et il n'y a pas de pire traumatisme.


Parti depuis 5 ans pour faire ses études de danse classique à Paris, le frère de Léa peine à croire ce que sa sœur lui dit.


Leurs vies vont alors exploser et ils vont plonger dans les affres de la douleur, de la peine et de la culpabilité.


Ils vont devoir faire le deuil de leur mère tant aimée sauvagement assassinée par leur père. Un père qui devait les protéger et non les conduire à leur perte.


Pourquoi personne n’a-t-il rien vu ? Pourquoi personne ne l’a aidée ? Ces questions vont hanter Léa et son frère.

Nous allons les suivre après le drame qu’ils viennent de vivre


Pour eux, c’est la fin de l’innocence. Le début de l’enfer.

Ils doivent quitter leur maison, changer de repère, vivre avec ce fait divers qui n’en est pas un pour eux. Léa est très perturbée.


Le récit est majestueusement bien écrit. On est plongé au cœur de l’enfer avec nos protagonistes. 

Combien de femmes subissent-elles le même sort sans que personne ne se rende compte de ce qu’elles endurent.

Marie-Christine BELOT




 

Stupeur - Zeruya Shalev


Stupeur par Shalev

Au chevet de son père mourant,Attara recueille les propos de cet homme qui l' a élevée avec sévérité. Il l'appelle Rachel, du nom de a première épouse, s'adresse à elle par une vibrante déclaration d'amour.

Troublée, Attara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée contre les Anglais avant la création de l'Etat d'Israel.

En sondant l'âme humaine, Zerruya Shalev montre comment l'histoire collective d'une société bouscule les liens privés.

C'est triste et difficile à lire car on est constamment replongé dans la noirceur qui n'en finit pas d'un peuple dont le regard tire vers le passé.

Zeruya Shalev, née en 1959 dans un kibboutz en Galilée , est une écrivaine incontournable de la scène littéraire israélienne.

Jean Claude 

https://www.youtube.com/watch?v=EMad3dHT-Gg 

https://www.youtube.com/watch?v=Wt3kQdRaHg8 



jeudi 19 octobre 2023

La guerre du silence, Pie XII - Andréa Riccardi

La guerre du silence

Qui fut vraiment Pie XII, l'évêque protecteur de toutes le victimes du fascisme hitlérien ?

Grâce à des pièce inédites, Andréa Riccardi reconstitue jour après jour ces années terribles 1942-1945. Il exonère en rien les zones d'ombre dont l'inclination de la Curie à l'antijudaïsme.

Que retenir de ce livre " historique" .? Un sentiment de peur d'une " institution " de disparaître en cas de réussite d'Hitler ?

Bref à l'instar de tout détenteur d'un pouvoir ?. Et si cela se reproduisait ?

A lire pour méditer sur l'instant humain .

Jean Claude.

Les oubliés du dimanche - Valérie Perrin

 

 Les oubliés du dimanche par Perrin

Un roman agréable à lire.... même,si,ce n'est pas un chef-d'œuvre.....

 
Fauteuil de connaître son histoire,Justine,21 ans se passionne pour celle '' d Hélène, pensionnaire à la maison de retraite ou la jeune femme est aide soignante !! Un beau livre sur la mémoire et la transmission.....un bon moment de lecture ..
Monique

 

Marie Thérèse 23-2-20

 

J’ai lu ce livre et l’ai beaucoup aimé.Il est , à n’en pas douter aussi agréable que « Changer l’eau des fleurs » dont nous parle Bénédicte !

Justine,21 ans vit chez ses grands parents avec son cousin Jules, depuis la mort de leurs parents dans un accident.

Justine aide – soignante dans une maison de retraite adore les personnes âgées.Elle se lie en particulier avec Hélène, une centenaire dont elle note les souvenirs .Au gré de ce que nous apprenons de l’une et de l’autre, nous entrons peu à peu dans de complexes, inattendues, émouvantes situations.Le passé revit , des mystères éclosent tandis que se déroulent le quotidien harassant de Justine.Chapeau, donc pour la magnifique construction de ces intrigues, pour le style, bien sûr,qui nous rend captifs de la voix de Justine.

Un beau livre, et toujours joyeux , ce qui ne gâte rien.

 

Bénédicte juin 2020

 

Je voudrais vous parler d'un livre qui est déjà sur le site au-fil-des-mots.asso-web.com (liste romans français n°2) mais que je viens de découvrir, une amie me l'ayant prêté : Les oubliés du dimanche.
 
Marie Thérèse nous avait déjà dit tout le bien qu'elle en avait pensé et j'ai aussi beaucoup aimé ce livre.
 
Comme Changer l'eau des fleurs qui est l'autre roman de Valérie Perrin (à ma connaissance, elle n'a écrit que deux livres), je l'ai trouvé assez addictif (= je monte pour faire le ménage et au lieu de faire le lit, je me retrouve à lire un nouveau chapitre ...). L'écriture est fluide mais le style n'a rien d'extraordinaire; par exemple, on est très loin du style envoûtant d'une Sylvie Germain; et pourtant, la magie opère.
 
Comme l'a dit Marie Thérèse, trois histoires en parallèle : le quotidien de Justine aide soignante en EHPAD, l'histoire de sa famille et le mystère du décès de ses parents et l'histoire d'Hélène qu'elle note dans son fameux cahier bleu.
J'ai particulièrement aimé trois choses dans ce roman :
L'idée du "corbeau" : appeler très tard les familles des fameux oubliés du dimanche en leur annonçant à tort le décès du parent qu'ils négligent ... pour les voir arriver le lendemain pour la plus grande joie du résident; certes c'est brutal comme méthode mais bon électrochoc !
 
La mouette ou la croyance qu'a Hélène que chaque humain a un oiseau qui le suit et quand on s'aime, on partage le même.
Les pages sur sa relation avec Lucien et son non mariage sont très belles.
 
Le traumatisme de l'enfant qui n'arrive pas à apprendre à lire (elle est en fait gravement dyslexique mais dans les années 20, on ne faisait pas attention à cela) mais découvre néanmoins ce plaisir .... en braille ! Il fallait y penser.
 
Bref, je vous recommande cette lecture évasion et j'attends avec impatience le prochain livre de l'auteur !
 
Marie Christine 15-6-20
 

Le commentaire de Marie-Thérèse m'avait déjà donné envie de lire "Les oubliés du dimanche" de V Perrin, et je dois avouer qu'à la suite de celui de Bénédicte je me suis dit qu'il me fallait absolument me procurer ce livre !! J'avais déjà beaucoup aimé "Changer l'eau des fleurs".

Cette très jolie histoire m'a ravie. Il y a tout: le romanesque, l'humain, le suspense, beaucoup de poésie aussi. 

C'est bien écrit , fluide et on aimerait avoir, pour  accompagner nos aînés en maison de retraite une personne aussi attachante que Justine. L'auteur mène trois époques de front, c'est un exercice difficile, mais lorsque c'est raconté avec autant de sensibilité et de poésie, c'est magnifique !!

 

Quel bonheur que la lecture de ce livre! Quand on a fini, on a envie de le relire !!! Je le conseille fortement, tout comme Marie-Thérèse et Bénédicte.

 

Sylviane 26-6-20

 

Venant de lire le message de Monique à propos de sa lecture, cela me donne envie de parler du livre " Les oubliés du dimanche " de la même écrivaine. Ma fille me l'a offert, j'en suis à la page 110 et j'ai beaucoup de mal à accrocher. Les personnages me paraissent peu crédibles ainsi que leurs histoires personnelles, le trait est trop marqué : un peu trop de poésie, un peu trop de romance, trop d'invraisemblances chez chacun d'eux. Je vais m'efforcer de le finir mais j'ai du mal...
 

 

Lecture d'extraits :

https://www.youtube.com/watch?v=YS_L7gGkwaI


çà m'énerve - Marie Ange Guillaume

 

 Ça m'énerve par Guillaume


Par pur esprit de vengeance, ce livre traite des nuisances. Pas les nuisances graves, comme la guerre, la mort et les avions qui se cassent la gueule. Non, juste les irritations, les furoncles, les gâchis d’humeur, les casse-couilles en tout genre, les hotlines, la feuille de laitue décorative piégée dans la sauce, les paperasses et les télécommandes, le principe de précaution, le garçon de café qui met trois plombes à noter votre présence, la housse de couette récalcitrante, la langue de bois, les chasseurs d’éléphants, la vieille dame à qui vous cédez votre place dans le bus et qui vous pompe l’air tout le reste du trajet. Bref, tout ce qui arrive à vous zigouiller une journée qui commençait si bien.

 

Depuis si longtemps que je ne m’en souviens pas, je n’avais autant ri à la lecture d’un livre.

Bien sûr, tout n’est pas risible, ou alors jaune. Voici un extrait (qui n’est pas sur Babelio)

 

LES TÉLÉCOMMANDES

 

Derrière mon poste de télé, sur le parquet, s'entasse un embrouillamini de spaghettis cuits al dente : les fils qui relient la télé à la box, la box au décodeur, le lecteur DVD à la box, la box au téléphone et plus si affinités. Néanmoins, tous ces fils et les trois télécommandes qui régissent l'ensemble sont censés me simplifier la vie. Me voilà donc peinarde, bien calée au creux de mon canapé, prête à regarder un chef-d'œuvre du cinéma arménien, quand le téléphone sonne. Machinalement, j'attrape le premier truc venu et me le colle contre l'oreille en appuyant sur la première touche venue. Comme c'est la commande du lecteur DVD et non le téléphone, le film fait « couic » et retourne au menu général. Comme ça continue de sonner, j'attrape le téléphone fixe mais ça continue de sonner quand même puisqu'on m'appelle sur mon portable. Quand je trouve enfin le portable, planqué sous le chien, le copain a raccroché et m'appelle sur le fixe. Entre-temps, le chat a sauté sur la télécommande du décodeur, ce qui fait que je n'ai plus de télé ni de téléphone - c'est hypersensible, ce système. Après avoir bidouillé quelques touches au hasard, je potasse le mode d'emploi traduit du coréen et, n'y comprenant que pouic, j'appelle la hot line. Je tombe sur un monsieur basé au Maroc qui me fait répéter deux fois mon pedigree (adresse, téléphone, numéro de Sécu, âge de mon chien, etc.), puis me fait exposer trois fois mon problème et, enfin, sur le ton du type qui vient de piger l'équation polynomiale de degré 5 (ça s'appelle une illumination), il me demande si, par hasard, je n'aurais pas déménagé. Parce que, des fois, quand on déménage, ça fiche tout en l'air. Un peu interloquée, je réponds que non, il ne me semble pas avoir déménagé entre 20 h 40 (ça marchait encore) et 21 heures (ça ne marchait plus), je m'en souviendrais. L'air déprimé, le « conseiller » me conseille finalement de rappeler le lendemain, vu que, la nuit, la hot line ne marche pas.

 

Rire vaut un steak, alors vous privez pas, c’est économique ! 

Raymonde


 

La saga de Youza - Youozas Baltouchis

    J'ai beaucoup aimé l'atmosphère rurale de ce livre, qui mêle le destin individuel d'un paysan balte et la grande histoi...