Wang Aniy nous raconte la vie de son père qui était écrivain comme elle.
Dans un petit village perdu , une jeune fille s'éprend de son maître d'école, un intellectuel " droitiste" réhabilité.
On le retrouve devenu écrivain connu en prenant sa revanche sur la vie de chien qu'il a subie pendant la Révolution Culturelle.
Après vienne le temps du drame et des désillusions.
Un an après la tragédie de Tiananmen la romancière ne fait pas preuve d'indulgence en portant un regard acéré sur toute une génération et sur nous-mêmes.
Nous sommes égoïstes et terriblement fragiles nous dit elle
Est ce un constat d'échec ou une consolation?
Wang Aniy se révèle une conteuse d'histoires " à la chinoise".
Jean Claude