L'amour , désormais c'est Tinder !
Le bureau ? et hop en télétravail !
Un nouveau job ? les algorithmes !
Les partis politiques ? c'est sur Twitter !
Les algorithmes jouent à l'échelle de la société dans son ensemble le rôle que fut hier celui de la chaîne de montage. Alors qu'il est obsédé par la recherche d'une gestion efficiente des relations humaines, le capitalisme nouveau créé de manières contradictoire un Homo numéricus irrationnel et impulsif.. Cette homme numérique est à la fois solitaire et nostalgique, libéral et anti-système.
Pour Spinoza l'homme n'est pas gouverné par la raison de Descartes mais par le désir qui n'est pas la passion.
Pour les biologistes les émotions sont des mécanismes régulateurs de la vie en société. Le temps considérable passé devant la télé a conduit à négliger les amis, la famille, la vie associative. 40% du temps devant la télé conduit au Capitalisme de surveillance ( flicage !)
Pensez aux réunions de famille où "ils" sont tous devant leur smartphone sans vous dire un mot ?
Désormais tout semble fait pour " optimiser" la relation avec les autres. L'incertitude sur les débouchés de l'Intelligence Artificielle est bonne car rien n'est écrit et mauvaise car on se sait pas où l'on va.
Le risque de déliaison sociale est entrain de bouleverser nos sociétés entraînant un lot incalculable de dégâts psychologiques et sociaux.
La révolution numérique est censé améliorer les conditions d'existence des sociétés mais aux USA où elle est née le salaire ouvrier n'a pratiquement plus progressé aux cours des 50 dernières années alors qu'une explosion de la rémunération des plus riches est criante . En France la cause générale du ralentissement des salaires est indissociable de la " maladie des coûts" car il est plus difficile de générer des gains de productivité , et donc du pouvoir d'achat à répartir, dans une société de services que dans une société industrielle ( la fameuse désindustrialisation française ! ) par affaissement des emplois intermédiaires avec de facto une érosion de la classe moyenne.
Cela entraîne un " suicide" des ouvriers , une haine de la démocratie car les responsables politiques( en général du même moule de l'ENA ou grandes Ecoles , bref l'éliiiite étatiste ) ne défendent que leurs intérêts ( corrompus !!) .
Les réseaux sociaux entretiennent les fractures, les clivages dont souffre la société.
Par ailleurs la dégradation du débat public est liée à la perte de qualité de l'information fournie par le monde des journalistes qui se révèle unicolore ( gauchisme assuré par la doxa ambiante !! ) . le basculement " petit bourgeois de goooche " peut s'interpréter comme le passage de la passion au profit.( ah l'argent surtout depuis 81 n'est ce pas et par ici les petites avantages matériels sur le dos du contribuable , n'est ce pas ?)
En effet le monde a basculé dans l'entre soi, société horizontale où le tutoiement est la règle mais limitée à des groupes restreints. Chacun rejoint le groupe qui pense comme lui. Ce monde est celui d'une société qui crétinise et punit.( on est vite catalogué de facho....)
Il faut retrouver une manière nouvelle de brassage social , des universités où la mixité sociale s'impose . Dito dans le domaine politique avec des organisations inclusives.
C'est contre cette double dissolution numérique du rapport à autrui et au monde réel ( combien se complaise dans le virtuel ) qu'il faut lutter.
C'est avec les vivants et sur cette planète qu'il faut accepter de vivre .
Tel est l'ambition de ce livre.
Jean Claude.
https://www.youtube.com/watch?v=v021kPCQaHs
https://www.youtube.com/watch?v=tYPywRlO-ik
