Deux mots sur l'auteur : cette dame est née en 1940, elle a commencé à écrire des romans à l'âge de 65 ans, elle peint également et expose régulièrement en Bretagne, les épistoliens bretons ont peut-être eu la chance de voir ses oeuvres.
À propos de La maison de Bretagne : une femme de la quarantaine se rend en Bretagne pour vendre la maison de vacances familiale après le décès de sa mère. Mais les choses ne se passeront pas aussi simplement qu'elle l'avait prévue, cette maison comportant tant de souvenirs, d'émotions, toute une histoire de vie admirablement racontée.
J'ai beaucoup aimé ce livre et du coup j'ai emprunté de cette écrivaine " La femme de l'Allemand " : Histoire d'une enfant élevée par sa maman adorée mais un peu " bizarre ", papa absent puisqu'il était allemand (ça se passe juste après la guerre). Tout le roman est vu à travers les yeux de l'enfant, c'est beau, émouvant et très bien écrit.
Ensuite j'ai enchaîné sur " La maison guerre " : là aussi c'est une enfant qui parle et ça se passe pendant la guerre. La petite Marie vit désormais dans une maison auprès de personnes plus ou moins âgées, sa maman n'est pas là, son papa elle ne le connaît pas et elle ne sait pas pourquoi elle doit vivre dans cette maison. On lui répète seulement que
c'est à cause de la guerre et qu'elle a de la chance d'être ici.
Encore une fois, j'ai beaucoup aimé. Dans ces trois livres on retrouve les thèmes de l'enfance, de l'attachement à la mère, de l'absence du père et pour les deux derniers de la guerre.
Sylviane
