L’énigme s’étale (c’est bien le mot), sur une trentaine d’années. A son début, un meurtre perpétré dans le milieu bancaire genevois et dont l’existence se révèle (quelle aubaine !) 15 ans plus tard à l’auteur en vacances dans un palace valaisan.
Pendant l’enquête, menée par l’auteur accompagné de sa voisine de chambre, ces deux compères vont avoir à faire à une inextricable histoire de rivalités, tourments familiaux à la banque Ebezner.
Les recherches tentent de démêler un écheveau où j’ai failli rester entortillée, chose injuste tant ma constance de lectrice à poursuivre cette enquête au pays des riches(l’on sent s’y vautrer l’auteur à plaisir tout du long) est méritoire.
De rebondissements(surjoués), en platitudes et dialogues à pleurer, l’histoire prend fin, au bout des 759 pages du « poche » rebondi. Cette dernière page tournée, je me dis que ce suspens (garanti !) aurait mérité une publication en feuilleton, ou mieux, une narration plus ramassée. C’est-à-dire débarrassée du fatras de mièvreries, boursoufflures ennuyeuses. Ceci dit pour avertir de futures victimes de ce roman fleuve.
Sacré Dicker ! Il parait qu’il s’auto- édite, désormais.
Marie Thérèse
https://www.youtube.com/watch?v=6Oinei7g4aI
