Nathan DEVERS a 24 ans , Normalien et agrégé de philosophie et peut être que certains ( es) ont pu le remarquer sur la chaîne 16 C New avec Pascal Praud .
Ce roman est la spirale de ceux qui tournent en rond entre le virtuel et la réalité . Qui perdent pied à mesure que s'estompe la frontière entre les écrans et les choses.
Julien après 5 années de vie commune avec May dans un logement de la rue Littré à Paris se retrouve seul dans un studio à Rungis pour mener une vie fade , fade une vie de " con" pour être réel !, comme beaucoup mais il ne faut pas le dire ?)
Il se " plante " devant son ordinateur et avec le métaver s'invente un personnage Vengel dans un " antimonde " peuplé " d'antihumains"
et s'engage une série d'aventures" qu'il n'imaginerait pas en être réel.
Lorsque son personnage est détruit par le " système" il comprend que là où il était il n'avait plus la force de se mêler du monde.
Un immense jeu de dupes où chacun est convaincu d'avoir sa place, de servir à quelque chose , d'être au centre d'une aventure unique ;
une sorte d'Antimonde qui existait pour de vrai.
Le cercle vicieux d'une génération qui se connecte à tout, excepté à la vie.
C'est très représentatif de notre société actuelle décrit avec beaucoup de pertinence.
Par contre le livre est rempli d'anglicisme , de sexe et je suis surpris pour un jeune romancier, agrégé, qui présente tel " un fils à papa de bonne famille , le gendre idéal pour certains "( mais que cela veut dire , n'est ce pas ?) .
