Mardi 5avril 2022 ........M..est là, allongé près de moi...il est mort....
Mardi 5avril 2022 ........M..est là, allongé près de moi...il est mort....
J'avais parlé d'un autre livre de cet écrivain, La femme de chambre du Titanic. Comme j'avais trouvé ce livre original j'ai persisté avec son auteur.
Cette fois il s'agit de l'histoire vraie mais romancée de la dernière pendaison d'une femme en Angleterre, peu après 1945. Cette femme, Ruth, avait tué son amant, lequel n'avait rien d'un ange, était même un goujat de première et un amant extrêmement violent. Et Ruth, une fort jolie
femme qui avait eu la malchance de mal démarrer dans la vie, victime d'un père incestueux. Le narrateur de l'histoire est l'exécuteur, c'est à dire l'homme chargé de mener à bien les pendaisons. Il avait à coeur de " bien travailler " en faisant en sorte que les condamné-e-s meurent vite et sans souffrir.
Reste que tout cela n'a rien de joyeux et que, franchement, j'aurais mieux fait de m'abstenir.
Sylviane.
C'est une histoire d'amour, on peut dire ça comme ça, sauf que cette histoire ne ressemble en rien aux histoires d'amour que l'on a pu lire ou vivre tellement c'est étrange.
Bien écrit, c'est vrai. Et prenant.
Mais très très bizarre.
Sylviane
Quatrième de couverture :
« Voilà l’histoire d’un amour si étrange, dit l’auteur, que je n’étais pas sûr d’oser jamais l’écrire. Mais l’envie de raconter aura été plus forte que mes pudeurs.
Raconter la passion qui, durant l’année 1912 – l’année du Titanic -, a entraîné un docker de cinquante-deux ans, Horty, et Marie Diotret, une très jeune femme de chambre du transatlantique, dans un monde qui n’était pas fait pour eux. »
Dans le sillage d’Horty et de Marie, de la taverne de la Tête d’Écaille aux quais mouillés de Southampton, des terrains vagues de New York aux lacs rêvés de l’Etat du Maine, des lumières du Grand Théâtre à la nuit des docks où rôdent amants et assassins, cette « extrême histoire d’amour » met en images Zoé, la petite épouse rouquine et patiente qui attend qu’Horty rentre enfin à la maison ; Zeppe, le garçon de cirque qui croit pouvoir tirer fortune de l’amour d’Horty pour Marie ; la trop fragile Aïcha à qui le destin ne laissera même pas le temps d’apprendre à compter jusqu’à onze ; Sciarfoni, le lamaneur qui gîte comme une bête sauvage sous une grande barque renversée ; Maureen, la voleuse de bijoux qui opère dans les théâtre de Drury Lane ; et tout le peuple du port – dockers, soutiers, filles de joie, riches voyageurs, émigrants misérables…
Le roman à la fois le plus imaginaire et le plus vrai de l’auteur d’Abraham de Brooklyn et de John l’Enfer.
https://www.dailymotion.com/video/x6gd3iy
Daniel Marguerat , historien et bibliste est professeur honoraire de l'Université de Lausanne.
Célèbre parmi tous les apôtres , Paul est le plus mal connu. On le dit colérique, doctrinaire et surtout antiféministe
Après le message simple de Jésus , il serait venu tout compliquer, mais qui a vraiment lu ses lettres ?
Ce que l'on appelle la " théologie de Paul" n'est pas une doctrine. Daniel Marguerat nous montre sous quelles impulsions cette pensée s'est peu à peu construite.
Par exemple Paul ne parle jamais de la résurrection de la chair, mais de la résurrection du corps, c'est à dire de la personne.
Par la résurrection de Jésus , Dieu a créé à Pâques un homme nouveau qui est Esprit, puissance transformée de Dieu qui donne la vie.
Par la résurrection, Jésus a révélé qu'il était le premier. Devant Dieu on ne vit pas de la loi ( thora) on vit de la foi.
Le chrétien a changé de pouvoir, ce n'est plus le péché qui gouverne en lui , mais l'Esprit Saint reçu par le baptème et une seule norme est posée: l'amour du prochain.
Enfin le chrétien est libre de tout mais asservi à l'amour. Par l'amour mettez vous au service les uns des autres.
vaste programme.
Lecture à recommander à qui veut ?
Jean Claude.
https://www.youtube.com/watch?v=EeMQN6ZHdDA
https://www.youtube.com/watch?v=U0juRTFvu7U
https://www.youtube.com/watch?v=x947_9RV660
Léo-Paul essaie de secourir un inconnu, agressé, trouvé agonisant en bas de son immeuble. Il le remonte chez lui et l'installe sur son canapé.
Mais l'homme meurt, son portable serré dans la main.
À partir de là Léo-Paul cache le cadavre et décide de faire vivre le mort à travers ce téléphone portable. Il lui invente une nouvelle vie, répond aux textos de l'épouse, fouille dans les contacts pour envoyer sa démission à son employeur etc.
Ce Léo-Paul a vraiment eu une idée saugrenue mais il fallait y penser.
De plus, l'histoire n'est pas dépourvue d'humour, se lit facilement et laisse entrevoir un usage surprenant de la téléphonie mobile.
Sylviane
J’ai trouvé ce livre dans une boite à livres. La photo de la couverture ne pouvait pas prêter à confusion avec Claude Sarraute dont on évoquait la mort récemment : c’était une petite fille affublée d’un long manteau-cape et chaussée de bottines à boutons. Il s’agissait bien de l’enfance de Nathalie Sarraute, la mère de Claude.
Ce livre est écrit d’une manière un peu particulière : Nathalie Sarraute évoque un souvenir, puis le commente de quelques lignes avec sa vision d’adulte.
Les souvenirs arrivent brefs et pourtant importants, sans chronologie et sans ancrage :l’enfant a été déplacé en Suisse, en Russie, en France, avec souvent un choix à faire, vivre avec sa mère ou avec son père, puisque ses parents sont divorcés.
Les joies, les chagrins, les incompréhensions d’un enfant du siècle dernier sont les mêmes que ceux d’aujourd’hui et je suis sûre qu’ils ont une influence très forte sur la vie d’adulte.
La petite enfance vécue presque exclusivement en face d’adultes est difficile. J’ai beaucoup aimé ce livre. J’en ai tiré une conclusion tout à fait personnelle : un enfant qui n’a pas beaucoup de souvenirs de son enfance a été généralement heureux dans ses jeunes années.
Qui, de vous tous, peut qualifier ce roman ? J’aimerai bien savoir dans quelle catégorie le mettre car pour moi, mon cœur balance entre plusieurs : philosophie ? amour ?aventures ? Je l’ai bien apprécié en tout cas.
Voici un extrait : (Nand est un homme)
FARRAGO – Yann Apperry – pages 259 à 263 - Grasset
Nand a saisi mes mains et ses yeux brillaient de tendresse : « Homer, nous sommes liés. Homer Idlewilde et Ananda Singsidhu, réunis par la plus inattendue et la belle des coïncidences, réunis par la plus merveilleuse des abstractions, une ressemblance ! Ce n'est pas le charme de Rachel Mildew ou la beauté de Manisha Supthankha qui nous rassemblent, Homer, c’est un petit quelque chose qu'elles ont en commun et qui nous a touchés, toi et moi. Est-ce que tu peux me I ‘expliquer ?
- Non », j'ai dit, tandis que la bouilloire commençait à siffler. Nand a relâché mes mains et, parvenu à l’autre bout de la pièce, a coupé le feu.
- « Moi non plus, il a dit, et pourtant c'est arrivé. Nos esprits se sont rencontrés.
— Nos esprits ?
— Appelle-les comme tu voudras, ça n'a pas grande Importance. Ils ressemblent à des amants séparés dans une grande forêt sombre et qui se cherchent, ou à des oiseaux migrateurs qui volent jour et nuit vers leur destination. C'est comme s'ils n'avaient qu'une idée en tête et qu'ils étaient prêts à remuer ciel et terre pour atteindre leur but. Mais ils sont bien plus que des amants perdus ou des oiseaux. Ils nous suggèrent un voyage et nous l'accomplissons. Ils nous inspirent un amour et nous tentons de le vivre. Ils attirent notre attention sur un visage, sur un nom, sur les quelques lignes d'un poème, et ce visage, ce nom, ce poème revêtent pour nous une importance particulière, ils sortent de la brume des jours, ils sortent de l'ordinaire, comme s'ils...
—Tiraient la sonnette d'alarme », j'ai dit en songeant au voyage en train que j'avais accompli sur la côte à la fin de l'année scolaire en compagnie de ma classe.
«Si l'un d'entre vous s'amuse à tirer la sonnette d'alarme, avait dit Miss Flann en levant son index, je le ferai descendre du wagon et il rentrera à pied ! »
« A la bonne heure ! a dit Nand. L'esprit guette l’occasion de nous ouvrir les yeux, et plus nos yeux sont ouverts, plus les occasions sont nombreuses.
—Je ne comprends pas.
—L'esprit, Homer, a toutes les cartes en main, tant que nous continuons de croire que nous menons notre vie à notre guise en jonglant avec le hasard, il poursuit sa tâche, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour guider nos pas vers la prochaine destination, ou si tu préfères, pour nous faire monter dans le bon train, et quand vient le moment critique...
—Il tire sur la sonnette », j'ai répété, visualisant la manette située aux extrémités du wagon, cette petite tige rouge qui m'attirait comme un aimant et que j’ai eu le plus grand mal à ignorer, tout le temps qu'a duré le voyage.
« L'esprit fait feu de tout bois, a poursuivi Nand ou plutôt, il embrasse d'un regard le monde où nous sommes, l'époque que nous traversons, et il improvise. Pour reprendre ton image, il sait qu'à 9 h 57, tu seras à bord de l'express qui descend de Berkeley à San Jose, il sait que le voyage durera une heure, il connaît Ies moindres détails du paysage, il sait les noms et les histoires de tous les autres voyageurs, et il essaie de voir si dans cette multitude d'êtres et de moments, il n'y aurait pas moyen d'agir. Toi, Homer Idlewilde, tu viens de monter à bord, ta valise à la main, tu marches entre les rangées de sièges, tu entends le sifflet du chef de gare, la locomotive s'ébranle, tu avances toujours, à la recherche d'une place, et tu vois une tache de lumière sur un rideau, une longue tache qui s'étend comme un trait de peinture jaune et qui éclabousse le visage d'une passagère.
- Et alors ?
- Et alors ce trait de lumière est comme une flèche pointée sur ce visage, ou bien il te rappelle un rayon de soleil sur le mur de ta chambre, un jour que tu pensais au visage
de quelqu'un, ou bien tu songes à une route, à l’horizon, à l'embrasure d'une porte, ou bien la tache lumineuse attire ton regard au-dehors et tu vois des moineaux posés sur les fils électriques, ils sont au nombre de six, ils te rappellent des notes sur une portée musicale, ils te rappellent un oiseau à l'aile cassée que tu as trouvé un matin et que tu as soigné, ils te font penser à une corde tendue dans un chapiteau de cirque et tu découvres ta vocation, tu seras funambule.
- j'aimerais bien », j'ai dit, et pour un instant, j'ai imaginé le cirque, la foule sous mes pieds, la perche entre mes mains, mon costume rouge et or. Quand je suis revenu à moi-même, j'ai vu que Nand lui aussi était perdu dans une vision lointaine. Nos regards se sont croisés et j'ai eu la sensation qu'ils s'attrapaient au vol comme deux trapézistes.
Nand a repris : « Il y a toutes sortes de révélations comme il y a toutes sortes de nuages. Il y a de grands instants de compréhension qui tombent comme des
rayons de foudre et des intuitions si légères, si frêles que pour un peu, elles passeraient inaperçues. Dans ce wagon, Homer, tu rencontreras peut-être la femme de ta vie, ou un simple souvenir tiré du gouffre de ta mémoire, une petite pensée qui, la nuit prochaine, dans quelques jours, dans quelques années, résonnera avec une autre et t'offrira un aperçu sur ta vie. Il y a de petites et de grandes rencontres, l'esprit fait comme il peut. Sur toutes les plages du monde, il y a un galet que tu choisiras de ramasser parmi tous les autres, et sur tous les quais de gare du monde il y a un voyageur que tu choisiras de voir dans la foule des visages. Mais ce que tu dois comprendre, c'est que l'esprit se contente de te faire signe. Il déploiera des trésors d'imagination et de volonté pour y parvenir, et tu ne sauras jamais l'effort que lui a coûté cette tache de lumière sur le rideau, tout ce qu'il a dû mettre en œuvre pour que tu la voies, à ce moment précis de ton existence, dans ce wagon, dans ce train, dans cette ville, dans cette parcelle infime de l'univers, dans cet instant perdu dans l'immensité du temps, tu ne le sauras jamais. Simplement, c'est à toi de jouer désormais. La balle est dans ton camp. L'esprit n'a aucun pouvoir sur la suite des événements et tu ne peux le tenir pour responsable de ce que tu choisiras de faire ou de ne pas faire. Tu peux tomber éperdument amoureux de la passagère éclairée par le rayon de soleil et elle peut tomber éperdument amoureuse de toi, mais si, d'aventure, votre amour ne se vivait pas comme tu le désires, il ne faudrait pas que tu t'en prennes à Dieu, au destin qui fait si mal les choses, à cette femme ou à toi-même. Si tu vois les
choses telles qu’elles sont, tu te diras seulement que tu as interprété le signe de travers ou que tu as agi maladroitement, que cette femme a suivi un autre chemin et que ce chemin n'était pas le tien, tu te diras cela sans t'en vouloir, sans en vouloir à personne. Les hommes, vois-tu, passent leur temps à se plaindre, à se haïr eux-mêmes ou à incriminer les autres, le ciel, la fatalité, parce qu'ils confondent le signe avec le rêve qu'ils s'inventent. Imagine un poète qui a une intuition magnifique, tente vainement de la traduire en mots et s'arrache les cheveux. Il a cru que son intuition donnerait lieu à un poème. Il a fait un rêve et il s'est trompé. Ou imagine que Barth Nemechek se réveille un matin avec la certitude qu'il croisera la fille de ses rêves, une camarade de classe sans doute, sur le chemin de l'école. Il s'habille, dévore son petit déjeuner, prend son lunchbox et court sur la route. Il voit la jeune fille passer à vélo. Mais elle n'est pas seule. Un garçon pédale à ses côtés. Barth est triste, Barth est en colère. De dépit, il jette son lunchbox au sol, pourquoi ? Parce qu'il a confondu son intuition et le rêve qui en est né, il a extrapolé.
— Extra quoi ? J’ai dit.
— Il s'est inventé toute une histoire et quand il s'aperçoit que cette histoire n'existait que dans sa tête, il se sent trahi. La plupart des hommes sont ainsi, Homer, et crois-moi, tu ne veux pas rejoindre leurs rangs. Les rêves sont aux signes ce que les signes sont à Dieu, une même volonté féroce les anime. Mais si les signes sont les anges de Dieu, les rêves trompent les hommes et les attristent. »
Le sens de ses dernières phrases m'a échappé, mais j'ai rangé les paroles de Nand dans un coin de ma tête où, des années durant, elles ont hiberné. Sur moment, je n'ai donc pas saisi exactement de quoi parlait Ananda Singsidhu, et je ne suis toujours pas certain de vraiment le comprendre, mais j'étais captivé, et les coups de tonnerre, le hurlement du vent, les vagues de pluie qui giflaient la baie vitrée s'étaient retirés de ma conscience, ne me parvenant plus qu'à la manière d'échos à bout de souffle.
Raymonde.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/2484878001/yann-apperry-farrago
Le roman se déroule en 3 temps : Au cours du 19ème siècle avec William. À notre époque avec Georges. En 2078 avec Tao.
William, après une longue période d'état dépressif, retrouve goût à la vie en se passionnant pour les abeilles, il met au point une nouvelle ruche, en bois, révolutionnaire (celle que nous utilisons aujourd'hui) pour remplacer les ruches en paille qui existaient jusque là.
Dans les années 2000 Georges, apiculteur passionné, vit de ses ruches depuis toujours, comme l'ont fait ses parents et grand-parents avant lui. Mais ses abeilles vont subitement connaître des problèmes catastrophiques liés à l'usage intensif des produits phytosanitaires agricoles.
Enfin, Tao, en Chine, est une jeune femme qui travaille dans d'immenses vergers. Il s'agit pour elle et pour de très nombreuses femmes et enfants, de monter dans les arbres pour polliniser les fleurs de fruitiers à l'aide d'une sorte de petit plumeau. Fleur après fleur, car il n'y a plus une seule abeille.
Parallèlement au thème de l'apiculture, ce sont trois histoires familiales bouleversées par des événements et par les difficultés de relation entre des gens qui s'aiment profondément mais avec maladresse.
J'ai apprécié cette lecture qui tient en haleine et qui fait aussi un peu froid dans le dos, mais sans excès tout de même.
https://www.francebleu.fr/emissions/france-bleu-soir-1-livre/une-histoire-des-abeilles-maja-lunde
L'explosion d'un réacteur à la centrale nucléaire de Nogent sur Seine, est le premier acte d'une attaque ecoterroriste de vaste envergure,qui va plonger la France dans le chaos......un livre de fiction certes.....mais qui donne à réfléchir... ça fait froid dans le dos.....bon en période de canicule....!! Mais la n'est pas le but recherché....
Monique
Miss Austen, ce n'est pas Jane mais sa soeur, Cassandra. Nous la suivons ici vingt ans après la mort de sa cadette, alors qu'elle essaye de récupérer des lettres de sa soeur afin de les brûler. Beaucoup de théories ont circulé sur les raisons de cette décision, attisant tous les fantasmes. Ce n'était pourtant pas inhabituel à l'époque, après tout une correspondance était quelque chose de très privé, que l'on n'avait pas forcément envie de voir exposée aux yeux de tous après sa mort, mais rien ne nous empêche de rêver qu'un mystère plus profond se cachait derrière ce geste…
Cassandra, la sœur de Jane, ayant brûlé une grande partie de leurs correspondance, on ne peut que l'imaginer, et c'est ce qu'a fait l'auteur.
Elle est partie de ce qu'elle avait : la destruction des lettres, pour imaginer comment Cassandra s’y était prise, et quels souvenirs elle avait gardé secrets.
Au niveau de l'histoire, je m'attendais peut-être à des révélations plus bouleversantes mais presque tout est extrêmement plausible et bien amené. Dans ces lettres, elle va s'épancher sur ses émois , ses ressentis mais aussi sur ses périodes de doutes et où sa santé était plus "chancelante" qu'à d'autres moments.
Un magnifique lien unit les deux soeurs qui feront face à l'adversité ensemble. Cassandra a connu un premier amour mais il sera malheureusement éphémère et dramatique. On la sentira touchée par le décès de son unique amour, ce qui déterminera toute sa vie. Les pertes seront nombreuses et elle affrontera les tempêtes les unes après les autres , impuissante face à ce destin si cruel. Elle va croire dans le talent de sa soeur et elle lui permettra d'avoir cette liberté de pensée qui lui sera nécessaire dans la créativité et la rédaction de ses romans qui malgré les années continuent d'être modernes et tellement justes.
Cassandra, cette soeur qui aimait Jane plus que tout, est extrêmement touchante et attachante. Elle fait le bilan de sa vie, elle chérit ses souvenirs, elle se mêle un peu de ce qui ne la regarde pas mais sans mauvaises intentions.
On y découvre les débuts difficiles de Jane, ses choix personnels au détriment d'une carrière difficile à mener pour une femme à cette époque.
Ce roman est différent dans le sens où il aborde ici la relation de Jane Austen avec sa famille. On va y rencontrer la femme derrière l'écrivain , sa relation particulière avec sa soeur et bien d'autres choses.
C'est une belle découverte. Le rythme est très lent, et sans vrai suspens ni intrigue. mais il est cependant très intéressant de voir la vie des sœurs Austen et de leur entourage.
Une note de l'auteur à la suite du roman explique le côté historique et permet de mieux mettre en perspective le contexte et de discerner ce qui fait partie de la réalité de ce qui fait partie du fantasme.
Bonnes vacances et bonnes lectures à tous !!!
Marie Christine
Au hasard d’une boîte à livre, j’ai trouvé ‘’Un roman français » de Fréderic Beigbeder. Je l’ai pris, je l’ai lu bien que l’auteur ne me soit pas vraiment sympathique. Mais il ne faut pas rester sur des aprioris et les confronter à la réalité. Et puis même qu'importe ! Pour un livre, ce n’est pas l’auteur mais la façon donc il écrit, ce qu’il écrit qui est intéressante.
Il nous offre là un roman. Je l'ai lu comme si c'était la vie d'un quidam.
Le livre est bien écrit, l’écriture est riche et on y sent la sincérité. il faut le lire comme la vie ressentie par M. X . J’ai trouvé son livre utile. Il y a des vérités dites sur la vie en générale. Il se lit facilement.
Nicole
https://www.dailymotion.com/video/xu3zi1
Un mariage réussi ne dure pas forcément jusqu’à la tombe. La durée n’est d’ailleurs pas un critère de qualité. Une union plus courte peut donner lieu à de très beaux souvenirs, comme un feu d’artifice ou un jaillissement d’étincelles.
D’expérience, les gens ne comprennent pas tous les mots de la même manière.
Raymone
Sur Babelio :
Dans le vacarme ordinaire d’un réveillon à Reykjavík, entre
feux d’artifice et bouchons de champagne, Maria n’entend rien de ce que
Floki, son mari, lui annonce. Grave décision longtemps mûrie : il la
quitte pour un autre. Car la personne qu’il aime n’est autre que son
collègue à l’Institut de recherche mathématique où ils mènent tous deux
des investigations sur la théorie du chaos. Jusqu’à cette heure précise,
Maria était encore une jeune femme rayonnante, flanquée d’adorables
jumeaux, dans l’impeccable félicité de sa petite famille.
Passé la
stupeur et le désarroi commence pour la narratrice l’enchaînement quasi
inéluctable des états psychologiques liés à la séparation. Mais dans la
nuit de l’hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d’à peine un
mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale.
Comme les lutins des sagas, Perla surgit à tout moment de son
appartement de l’entresol pour secourir fort à propos la belle géante
délaissée, dont les mésaventures répondent étrangement au traité sur le
bonheur matrimonial qu’elle est en train d’écrire…
Après
l’immense succès de Rosa Candida et de l’Embellie, merveilleux viatiques
que l’on garde si durablement en mémoire et au cœur, Auður Ava
Ólafsdóttir nous revient avec l’Exception, poursuivant son étude des
mœurs de la société islandaise à travers un personnage bousculé par le
sort qui prend sur lui, avec esprit et humour, toutes les méchantes
drôleries de l’inconstance humaine. Vrai bain de jouvence littéraire,
son œuvre ressemble à la vie.
Oui oxymort avec un T, ça laisse présager l'ambiance...
C'est le deuxième livre de cet auteur que je lis. Pas rigolo mais du suspens.
Reste que cet écrivain semble étrangement lugubre, j'arrêterai là ma découverte pour passer à quelque chose de moins noir.
Sylviane
Un homme se réveille enchaîné sur le sol de ce qui semble être une cave humide. La sensation d’être un animal piégé… Il est incapable de se rappeler pourquoi il est là. Son ravisseur lui laisse seulement quelques énigmes à résoudre, transmises à la volée par une trappe qui se referme avant qu’il n’ait eu le temps de s’en approcher. Il fouille alors dans ses souvenirs à la recherche d’un indice qui pourrait lui permettre de se sortir de cette situation. Une intrigue psychologique insoutenable.
Et nous revoilà en Décembre 2017
Victoire Desmarets revient au château des secrets après plusieurs opérations.
La jeune femme , en fauteuil roulant, car le corps médical lui a dit qu'elle ne pourrait jamais marcher, ni danser.
Alors qu'elle goûte enfin un timide bonheur avec Florian Mongenot, sa famille et ses amis sont de nouveau la cible de menaces.
Victoire ne parviendra pas à protéger ceux qu'elle aime mais la vérité attendra....... un nouvel épisode ?
Toujours riche en émotion, en mystère et en suspense ,,,ce roman de 463 pages se lit avec gourmandise.
Jean Claude.
Un THRILLER de haute tenue .. Auteur Michel BUSSI Titre Les assassins de l'aube Avec ce pur thriller M. Bussi nous plonge dans...