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dimanche 28 février 2021

L'insoutenable légèreté de l'être Milan Kandera

 L'insoutenable légèreté de l'être par Kundera

 


C'est vrai que dans le livre, l'inconscient parle comme un langage, au travers d'indices révélateurs . Ces indices révélateurs sont là pour se confronter au réel et démêler l'histoire du sujet, tant que le sujet évite la confrontation il y a répétition. Si la création est l’œuvre du créateur, pourquoi surplombe une imperfection qui est assimilée a une faute morale dont la métaphore est la merde au plan organique,pourtant de cette contradiction, il faut bien s'accommoder ce qui débouche sur le kitsch, ce kitch est le grain à moudre du parti car il claironne une tonitruante fraternité, qui est un élément attractif,pour faire coaguler la propagande, mais une fois que la pâte a pris, on taille dans le tas pour procéder à une sélection, qui convienne aux entournures du parti, Sabrina en incarne le contre exemple, elle se bat pour garder la singularité et ne pas tomber dans l'égalitarisme sur l'empreinte du monde.


Le croissez et multipliez et le seul modèle qui est entendable, ceux qui s'écartent de cette ligne directrice,, sont ostracisés et pourchassés et combattus la délation derrière la manipulation, cette dernière est courante,un climat de méfiance général, la suspicion gangrène la population, le bouc émissaire n'est pas loin,c'est pourquoi Thomas à une position de retrait, car même le journal d’opposition on ne sait pas jusqu à quel point, il est est le défenseur des libertés ?

Le kitsch c'est le grand soir renouvelé sur une constellation d'idéaux qui se remet en mouvement sur un principe fédérateur ; sur le mode de la fraternité. Quand la grande marche s'engage au secours des cambodgiens pendant la guerre du Vietnam certes ils viennent pour soigner mais la porte parole américaine n'est pas entendue, car elle plébiscite le capital et dés cet instant son discours est parasité pourtant il contribue au projet politique dans des termes raisonnables mais on ne veut rien entendre l'a priori idéologique l'emporte.

Thérésa et Thomas aurait du profiter de la complicité qu’il partageait avec l'animal, pour que leurs cœurs s'ouvrent mutuellement car si Thomas garde son profil de séducteur, et qu'il reste tant soit peu dans le désir surtout qu'au bout du compte Thérésa s'en est accommodée. Quant Thérésa elle se reproche d'avoir participé au déclassement de Thomas ce qui est totalement faux puisque Thomas est victime de la manipulation et de la propagande orchestrée par le régime.

Frank derrière Sabrina, est militant mais cette militance est pacifique, il la conçoit sous la médiation de l'art que Sabrina porte, ce genre de militantisme correspond à sa personnalité, car il est d'un abord gentil est pacifique, ce qu'il aime dans la lutte c'est le côté rassemblement pour fédérer des causes justes.

Thérésa et Thomas sont hantés par leur passé et leurs contradictions,cette tension fait qu'on les suit à la trace, à tel points qu'ils ne savent pas s'apprécier avec leurs défauts et leurs qualités alors que malgré tout un amour sincère les unit.


Michel

 https://www.youtube.com/watch?v=t-u3o6vIKr0

https://www.youtube.com/watch?v=ofddvAjlZEE 

https://www.youtube.com/watch?v=cfTv-M1JBfg 

https://www.youtube.com/watch?v=Wm63DvCrWbM 

https://www.youtube.com/watch?v=Rzo6U48-rbU 

https://www.youtube.com/watch?v=v3PnpcS1wHo 

https://www.youtube.com/watch?v=NoMsI3aj7UU 

https://www.youtube.com/watch?v=xQiuAUVN4Mw 

https://www.youtube.com/watch?v=0RhUAKfwhh0 

Gafa. Reprenons le pouvoir ! Joelle Toledano

 

 

 Gafa : Reprenons le pouvoir ! par Toledano


C'était vers l'an 2000 Google et Amazon étaient de toutes nouvelles jeunes entreprises et Facebook n'existait pas.
Depuis les GAFA Google Amazon Facebook et Apple font partie des entreprises les plus puissantes au monde, plus de 1 000 milliards de chiffres d'affaires , soit près de la moitié du Produit Intérieur Brut de la France.

Avons nous été naïfs face à ces entreprises qui se réclamaient de la liberté d'entreprendre et de l'innovation?
Peut on encore lutter contre ce qui est plébiscité par les consommateurs et aux ambitions sans limite notamment sur notre liberté ?


Joëlle Toledano nous décrit comment les GAFA sont arrivés à s'extraire du droit commun, à verrouiller la concurrence, à définir  leurs propres règles ( un peu comme toutes les entreprises américaines avec le monopole de juridiction pour tout ce qui est libellé en dollar)  en s'appuyant sur l'efficacité des outils numériques ( grâce à quoi ce petit club fonctionne avec sympathie ?) 

Elle nous exhorte à comprendre ce monde car la transformation numérique est rapide et bouleverse les chaînes de valeur.

Les intérêts de court terme sont souvent opposés à ceux du long terme d'où la grande difficulté pour définir l'intérêt général.
Je pense que le service du bien commun s'adresse à toutes les générations et la lecture de ce livre , certes très technique, ne peut que réveiller l'espoir d'améliorer le monde , surtout en cette période d'interrogations.

Jean Claude
 
 

 

Le bal des folles Victoria Mas

 

 Le bal des folles par Mas

 

Je termine à l'instant....."le bal des folles" de Victoria  MAS..... depuis, l'arrivée de Charcot à la Salpêtrière....on dit que seules les véritables hystériques y sont internées.... mais le doute subsiste......Un roman....qui pourrait être un document....si un peu de légèreté ne venait s'y installer....... Ça fait froid dans le dos..... mais bien raconté.....et c'est original !!!

 Monique

 

Bénédicte 7-5-2020
Je voudrais vous parler de ma dernière lecture, prêtée par une amie, Le bal des folles de Victoria Mas - prix Renaudot des lycéens 2019 (noter que c'est le premier roman de l'auteur qui est fille de la chanteuse Jeanne Mas).
 
J'ai en quelque sorte deux avis selon la manière dont on considère le livre :
 
C'est un roman agréable, fluide à lire; le sujet est plutôt atypique; l'action se déroule essentiellement à la Salpétrière, dans la partie où sont internées les "folles" et qui est sous la direction du docteur Charcot. On y suit les destins entremêlés d'une adolescente, Louise, internée après son agression par son oncle, d'Eugénie jeune bourgeoise que son père a fait interner et de Geneviève l'infirmière chef du service.
L'action se déroule pendant la préparation de ce bal où les "bourgeois" viennent se faire peur au bal des aliénées. Quant aux malades, ce bal du mois de mars est le point fort de leur année au coeur d'une vie bien monotone.
Je ne dévoile pas plus le thème mais cela fait une lecture plaisante.
 
Alors pourquoi un autre avis plus mitigé ?
Ce livre avait été présenté au Café lecture de la rentrée littéraire et la bibliothécaire en parlait  même comme un candidat au Goncourt en insistant sur l'originalité du sujet et sur la description remarquable du milieu psychiatrique de l'époque. L'aspect historique était d'après elle le point fort, l'aspect roman n'étant que secondaire.
Or, ce thème a déjà été traité certes dans un autre contexte mais avec pas mal de similitudes dans La salle de bal de Anna Hope en 2018 (destin de plusieurs personnes dans une structure psychiatrique qui organise un bal ...)
livre qui avait aussi eu un prix.
Quant à l'aspect historique, je l'ai trouvé très romancé et pas du tout à la hauteur de ce qu'on peut attendre si c'était considéré comme le point fort du livre.
J'ajoute que j'ai peine à croire qu'on puisse avoir des conversations avec les défunts ...
 
Mais on peut aussi se dire que cette déception provient aussi des attentes que j'avais vis à vis de l'ouvrage. Je pense que si je l'avais abordé uniquement comme un roman, un moment plaisant de lecture (bien que ce soit parfois assez dur) je n'en aurais fait que des louanges; vu sous d'autres angles, c'est moins évident.
Je vais lire dès que possible le livre de Anna Hope pour comparer !
 
Simone 8-5-2020
 
J'ai été moi aussi très déçue par cette lecture, j'en attendais quelque chose de plus vrai sur le plan santé, et si je sais que les méthodes de travail dans les Établissements Psychiatriques ont beaucoup évolués au cours du siècle passé, il ne me semble pas  que cette relation est vrai au sens médicale du terme.
Oh ! nous sommes très loin d u "Réparez les vivants" qui m'avait passionnée; par sa justesse de ton et la véracité du récit.
 
Chantal le 22-7-20
 
Je viens de terminer la lecture du roman « le bal des folles » de Victoria Mas

Sujet à la fois fascinant et très dur.

Internait-on vraiment aussi facilement ?

J’avais entendu parler des cours donnés en public par Charcot, ce qui m’a toujours choquée. Au-delà du roman je ne pouvais m’empêcher de penser à la réalité de la vie de ces femmes d’alors, toutes ces vies de femmes sacrifiées. Certains passages sont poignants, l’adolescente internée suite à un viol, après avoir été le sujet d’un cours demande « j’ai été bien ? » et dit « Tout Paris va parler de moi ». Je pressentais le second viol. Les histoires d’Eugénie, de Geneviève et des autres femmes m’ont touchées elles aussi.

 
Présentations du livre :

https://www.youtube.com/watch?v=oT_pl7iwOug

https://www.youtube.com/watch?v=76E2VWNX3fM 

https://www.dailymotion.com/video/x7kt8oa 

https://www.dailymotion.com/video/x7lttkk 

 
 

samedi 27 février 2021

Le faussaire, l'espionne et le faiseur de bombe Alex Capus

 

 Le faussaire, l'espionne et le faiseur de bombes par Capus

 


Au travers de trois destinées, l’auteur raconte les soubresauts de la première moitié du XXéme siècle sur le point de basculer dans la guerre.

A l’aide de la documentation réunie par ses recherches à Athènes, Marseille, en Californie, il retrace les vies d’Emile Gilliéron, génial dessinateur, Laura d’Oriano, chanteuse qui risqua sa vie pendant la seconde guerre mondiale, Félix Bloch, grand physicien pacifiste qui participa au programme américain de conception de la bombe atomique sans jamais se laisser dicter sa conduite.

Ces trois êtres sont tous trois passés par la Suisse.Cette coincidence marque le départ du récit : sous la plume de Capus leurs trajectoires se croisent en gare de Zurich, un jour de novembre 1924.

Mais ce n’est pas le seul point qui lie ces personnages : « Chacun d’eux, souligne l’auteur, a eu le courage de suivre sa propre voie en dépit des circonstances extérieures de nature à faire ployer les individus, et ils étaient prêts à en payer le prix. »

Marie Thérèse

 https://www.youtube.com/watch?v=4pyfoyB7l-0

https://latele.ch/emissions/marque-page/marque-page-le-faussaire-l-espionne-et-le-faiseur-de-bombes? 

 

 

 

Le neveu de Rameau Diderot

 

Le Neveu de Rameau par Diderot


Le neveu de Rameau, a baigné dans le milieu aristocratique, il s'est fait son ascension sociale, a la force des poignets, pourtant il prône une qualité de filiation alors qu'il n'a pas bénéficié,des avantage liées au contexte. Diderot qui représente le siècle des Lumières avec une ambition le rayonnement de l'éducation favorisant une émancipation, la place de l'individu, la liberté de conscience, la volonté affichée de sortir de la tutelle religieuse, mais une chose les liait la gangrène de la pauvreté, de ce fait il n'a pas pressentie un changement notoire donc pour lui l'éducation n'était

pas un atout majeur, l'évolution historique a prouvé le contraire, mais il a jugé la situation avec les lunettes de son temps, et le milieu aristocratique lui permettait de survivre. Le constat il faut-être bien né .

Par ailleurs on relève un antagonisme entre deux courants artistiques français et italien chacun suscite ses partisans, l'opéra chez les Italiens, ne pourrions pas mettre en scène «  les pensées de Pascal, avec toute sa charge métaphysique, que rendrait sa théâtralité sur l’ambiguïté de la grandeur de l'homme sur la bipolarité force et faiblesse.

Par contre côté français je ressens les subtilités de la langue,et du chant l’aède poète de l'antiquité qui déclamait des événements sur les subtilités de la langue pour en faire saillir les émotions.

Mais après tout pourquoi ne pas tenter de mixer les deux pour tenter une convergence des deux cultures pour discerner leurs apports respectifs car la langue comme la musique participent à l'élévation de l'âme et peuvent se définir comme un langage

 https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/le-neveu-de-rameau

 

Migration Charlotte Mc Conaghy

 

Migrations par McConaghy


Je vous emmène ,au Groenland...... à la recherche,des derniers Sternes.......une véritable épopée,s'en suis.....Franny se fait embaucher sur un bateau de pêche....chaque matin est un personnage intéressant..... Franny à tout perdu....sa mère...sa fille ....son mari...et n'a plus rien à perdre.,......la nature est merveilleusement , décrite...y compris la perte des animaux.... sauvage.... par la betisi humaine......alors....lisez ce bon et beau livre...."MIGRATION" de Charlotte Mc Conaghy........

Monique
 

jeudi 25 février 2021

L'homme en rouge Julian Barnes

 

 

 L'homme en rouge



Il s'appelait Samuel POZZI, né à Bergerac en 1847 et allait devenir le médecin de Paris en brillant gynécologue ' ' père' de la chirurgie en la matière.

Il était particulièrement apprécié des dames de la bonne société en son établissement de Lourcine Broca devenu l'hôpital Broca à Paris.
Beaucoup de ces dames , dont Sarah Bernard étaient aussi ses maîtresses et le surnommaient " L'Amour médecin".

A travers sa vie privée, pas toujours heureuse avec sa femme et ses 3 enfants, c''est une vision en coupe de la Belle Epoque avec  les écrivains , peintes et dandys de la fin du 19ème siècle, qu'on peut découvrir sous un regard acéré de Julian Barnes.
Il y a les plaisirs pour une certaine classe et les aspects sombres d'une période remplie d'instabilité politique, de crimes et de scandales.

Un récit fort intéressant plein d'histoire.
 
Jean Claude 

 


 

dimanche 21 février 2021

L'enfant parfaite Vanessa Bamberger

 

 L'enfant parfaite par Bamberger

 


Le syndrome de l'enfant parfait?

Roxane a intégré les exigences de ses parents. L'excellence et la performance.
Depuis la rentrée en classe de première , rien ne va plus, les notes, l'amitié, les amours, l'apparence physique...
Pour soigner l'acné qui ' ravage' son visage elle n'a d'autre recours que solliciter un ami de son père. François, médecin. De façon directe elle raconte la pression scolaire, la perte de confiance en soi, la peur de décrocher et surtout l'incompréhension des adultes.
Personne n' a vu venir le drame.
Et un jour du haut d'un escalier.........

Vanessa BAMBERGER nous raconte l'adolescence et notre époque.                          
 Très intéressant et devrait en " bousculer" beaucoup.

Rien ne sert de vouloir toujours être le Premier , ne faut il pas tout simplement vivre heureux?
 
Jean Claude

 

jeudi 18 février 2021

Les impatientes D Amadou Amal

 

 

 Les Impatientes par Amadou Amal

Je reste en Afrique.......au Cameroun......avec "les impatientes," de Dajaili.Amadou Amal.....prix Goncourt des lycéens.......un livre sur la condition féminine là bas..... une histoire romancée.....mais tirée de faits réels.... mariage forcé,viol conjugal, polygamie....c'est l'enfer,pour ces femmes..,. c'est bouleversant....et beau ,si bien écrit.

Monique

Munyal !! Patience !! Tel est le seul conseil donné aux futures épouses par leur famille au Cameroun ….

Et il en faut de la patience pour supporter un époux parfois violent, des coépouses dont il faut se méfier … Ces femmes subissent et doivent se taire.


Ce livre nous conte l’histoire de trois femmes : la jeune Ramla, arrachée à son premier amour et « livrée » à un homme qui pourrait être son père, Safira qui voit arriver une coépouse et ne supporte pas de devoir partager son mari, et enfin Hindou, mariée de force à son cousin qui boit, se drogue et la bat. 

A toutes on ne sait que dire, quand elles osent parler : patience !!! ….

Mais elles font preuve d’une force incroyable et rêvent de s'affranchir de leur condition.


Cela se passe au Cameroun, au sein de riches familles peules musulmanes. Le récit met en lumière le sort de ces femmes mariées de force sans amour, soumises par devoir et par coutume, violées, battues .


J'ai lu ce livre entre sidération, tristesse et compassion. Car l’auteur sait bien ce dont elle parle, elle qui camerounaise, peule et musulmane a été mariée de force à 17 ans. Elle décrit le pouvoir de l’homme sur la femme qui est placée au rang d’esclave soumise à son bon vouloir, avec presque droit de vie ou de mort .

Le livre colle donc au réel et décrit très bien la polygamie et la place de la femme au Cameroun (un mari peut avoir jusqu'à quatre femmes) .


Il laisse un sentiment de tristesse, d’injustice et d’impuissance et laisse peu d’espoir d’améliorer le sort de la femme dans ce pays.

Et il nous fait nous sentir privilégiées et chanceuses !!

Marie Christine

 

Article de La Croix :

 

 Munyal ! » Cet appel à la tempérance (« patience » en langue peule) fait le quotidien des femmes dont Djaïli Amadou Amal décrit la trajectoire. Trois femmes qui se voient enjoindre de demeurer à leur place, d’accepter avec soumission leur sort. Trois destins liés. Peules et musulmanes, elles vivent dans un quartier riche de Maroua, une ville située dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Chacune prend à son tour la parole.

La première, Ramla, 17 ans, suit les cours de terminale au lycée. Elle entretient peu de relations avec son père, accaparé par des affaires florissantes et peu préoc­cu­pé de sa nombreuse descendance, en particulier des filles – il a une trentaine d’enfants nés de ses quatre épouses. Cette pléthorique famille habite une « concession », un ensemble de bâtiments derrière une enceinte de hauts murs. Ramla qui rêve de mener des études pour devenir pharmacienne n’est pas pressée de se marier, ce qui pourrait signifier le renoncement à ses ambitions. C’est pourtant avec ses noces que s’ouvre le livre.

Le même jour, sa cadette Hindou – née d’une autre mère – épouse elle aussi un homme dont elle n’a pas voulu. Le mari de Ramla est le riche et puissant Alhadji, dont elle devient la ­deuxième femme ; celui d’Hindou est son cousin Moubarak, voyou notoire qui a déjà tenté de la violer. Deuxième voix du roman, Hindou relate le calvaire d’une union avec un homme brutal, dans l’indifférence complète de l’entourage. « Munyal ! », lui rétorquent les rares personnes à qui elle peut se confier. Puis c’est Safira, la première femme d’Alhadji, qui s’exprime à son tour. À 35 ans, mariée depuis deux décennies avec lui, elle vit l’arrivée de Ramla comme une trahison, et lui voue une haine féroce.

Style simple qui donne de la force

Dans un style simple qui donne de la force à son roman, Djaïli Amadou Amal immerge dans un mode de vie et un système de pensée qui, au nom d’une certaine vision de l’islam, interdisent aux femmes toute rébellion, quelles que soient les violences subies.

Cette cruelle hiérarchie des genres, l’obsession des apparences et de la « dignité » suscitent des conflits assassins entre coépouses, assujetties à des codes rigides jusque dans leur droit à s’adresser à leur mari. Si tout sonne terriblement juste dans cette narration maîtrisée, c’est que son auteure, née en 1975, a été mariée de force à 17 ans à un homme polygame. Elle l’a relaté dans son premier livre : Walaande. L’art de partager un mari, non diffusé en France, mais qui lui a valu une renommée immédiate sur la scène littéraire camerounaise.


https://www.youtube.com/watch?v=4hUyUJG33yU

https://www.youtube.com/watch?v=tyRhE0OFE5E 

https://www.youtube.com/watch?v=tFWpYrFSZE8 

https://www.dailymotion.com/video/x7xrd63 

https://www.dailymotion.com/video/x7xqpmi 

 

L'anomalie Hervé Le Tellier

 

L'anomalie par Le Tellier


- En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d'hommes et de femmes, tous passagers d'un vol Paris-New York.
Blake , père de famille tueur à gages, Slimboy pop star du Nigéria, las de vivre dans le mensonge; Joanna , avocate rattrapée par ses failles ou encore Victor Miesel écrivain confidentiel soudain devenu un culte.

Tous croyaient avoir une vie secrète mais nul n'imaginait que c'était vrai.

L'anomalie explore une part de nous même qui nous échappe.

Roman un peu confus dans son parcours et on peut s'interroger s'il n'existerait pas une sensibilité de ' copinage' pour  le label  " Prix Goncourt" ?
 
Jean Claude

 https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/succes-de-l-anomalie-on-arrive-a-des-niveaux-qui-m-etonnent-confie-le-tellier-7900001401

 https://www.youtube.com/watch?v=YkRyNU5_iaM 

https://www.youtube.com/watch?v=6ahFjTunS3Y 

https://www.youtube.com/watch?v=fYQET3ev2gI 

 

Un arbre, un jour Karine Lambert

 

 

 Un arbre, un jour... par Lambert

 

 

Parfois la couverture d'un livre  nous attire  vers lui. Ce fut le  cas pour moi pour celui-çi trouvé dans 'La boîte  à livres' prés de chez moi. De plus pour avoir aussi tenté de défendre un arbre contre son abattage, cette histoire qui est comme un conte, m'a touchée.

Le style  du début est très poétique, et tout au long toujours très agréable. Un petit garçon  de 9  ans met en oeuvre tout ce qu'il peut  pour sauver le platane de la place du village. Il arrive à intéresser des  habitants à son sort  et à souder ces différents défenseurs. 

L'arbre est un interlocuteurs comme les autres personnages du livre et c'est très intéressant de le considérer comme l'être vivant qu'il est. On le voit vivre comme un  humain. Le récit est plein de tendresse et teinté d'un peu humour. Mais surtout il nous rapproche de la nature, nous montre qu'on y est connectés, Il  nous sensibilise aux arbres et au respect qu'on leur doit. 

Pour ceux qui, comme moi, ne connaissait pas cet auteur, elle est je pense à découvrir. 

Nicole

https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=y2kXtiG84u4 

 

mercredi 17 février 2021

Les funambules Mohammed Aissaoui

 

 

 Les Funambules par Aïssaoui



Kateb, le narrateur, d’origine algérienne a grandi dans la pauvreté dans une cité HLM de la banlieue parisienne avec sa mère « analphabète bilingue ». Aujourd’hui, biographe pour anonymes, il est invité par un ami neuro-psychiâtre à coucher sur le papier des récits de vie des exclus accueillis dans des associations caritatives (Les Resto du Coeur, ATD quart-monde, le Petits Frères des Pauvres, le Collectif des Morts…..). Il va donc rencontrer aussi des bénévoles

page 171 : je rêve d’un grand livre de témoignages où se réuniraient tous les funambules : ceux qui sont aidés et ceux qui aident, où,  comme le dit l’ami Eric-Emile, « on ne sait  pas toujours qui aide qui »

Au fur et à mesure de ses rencontres avec ces êtres cabossés par la vie , Kateb va être amené à reconnaître ses propres fêlures…..  car au cours de ces enquêtes il recherche Nadia, son amie de jeunesse …. à qui, il n’a pas su lui dire ……

Kateb va s’interroger sur la manière dont l’école, les livres et l’écriture l’ont aidé à rester en équilibre sur son fil de « funambule »

page 208 :  l’école était une terre de tous les possibles. J’étais un mort de faim de connaissances. Je n’ai pas loupé une seule demi-journée scolaire de toute ma vie. On a beau lui cracher dessus, à cette vieille école républicaine, la dénigrer, la charger de tous les maux, je dis que c’est elle qui m’a sauvé.

Ce livre est une sorte de « roman-enquêtes »…...assez précis et authentique….. qui a aussi le mérite d’aborder la réflexion sur les notions « d’assistance » ; de « charité » ; ainsi que des actions mises en place pour favoriser l’accès à l’autonomie des personnes accueillies…..

Ce livre rend hommage aux démunis, aux aidants…..à l’accès à la connaissance par l’école, la lecture et l’écriture.

Marie Odile 

Emprunté à la bibliothèque, je lui ai mis le maximum de croix pour le style et pareil pour le sujet.  Et en observation personnelle : 'Tout le monde devrait le lire'.

C'est pour moi un excellent livre.

Tout y est approfondi : les aidés comme les aidants comme les associations qui œuvrent pour eux, les divers sentiments. L’auteur sait de quoi il parle et cette humanité et sincérité en font un livre magnifique qui est capable de faire évoluer les choses dans les esprits grâce aux mots.

Il nous raconte des vies de personnes qui ont besoin d'être accueillies nos seulement pour avoir de quoi manger, boire, se vêtir, dormir mais tout aussi important être quelqu’un envers qui certains auront de la considération, en un mot être aimé, être un homme comme les autres, avoir une identité.

De nombreuses phrases nous interpellent : ‘‘On ne sait pas toujours qui aide qui’’- ‘’Tout peut basculer en un instant’’                    

  Nicole

 

https://www.youtube.com/watch?v=-OMyIaqymh4 

https://www.youtube.com/watch?v=N-Hz9BC8NOM 

https://www.youtube.com/watch?v=EVMvDZ4-s0g 


 

Je serai là ! L'homme étoilé

 

 


« Le jour où j’ai découvert les soins palliatifs, j’ai su que je ne voudrais et ne pourrais plus faire que ça »

 L’homme-étoilé est infirmier en soins palliatifs et auteur-dessinateur….  À travers ces dessins, l’auteur évoque des souvenirs personnels et professionnels qui l’ont conduit à sa vocation de soignant.

Du talent et une profonde humanité. Il nous parle de « présence » dans le silence et d’écoute bienveillante.

Les dessins sont sobres, éloquents, peu de textes…. On trouve aussi une « bande-son » à la fin du livre !!….

A diffuser autour de soi pour mieux faire connaître ce métier d’infirmier….

Un livre qui fait du bien !!!

 Marie Odile

 

 https://www.youtube.com/watch?v=m4gEqPe5O2o

https://www.youtube.com/watch?v=_HdjXCuWZto 

 

La saga de Youza - Youozas Baltouchis

    J'ai beaucoup aimé l'atmosphère rurale de ce livre, qui mêle le destin individuel d'un paysan balte et la grande histoi...