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vendredi 25 février 2022

Les mortels et les mourants. Petite philosophie de la fin de vie Yves Cusset

 

 Les mortels et les mourants

 


                                       Yves CUSSET est à la fois philosophe et comédien.

Le but de cet ouvrage est de tenter de répondre à un appel venu des soins palliatifs et de l'encadrement de la fin de vie pour construire dans la confrontation avec les philosophes les récits de mourants.

On pourrait relever car chacun a sa ligne de lecture :

Mourir n'est rien mais vieillir peut quand même apparaître comme désirable à ceux qui ont dû entrer prématurément en pays de la fin de vie. On ne meurt pas seul , on meurt sans.

Il faut savoir accepter sa propre fin, intégrer progressivement la conscience de la finitude à sa manière de vie.

Les étapes représentant la trame des sentiments pour parvenir à l'acceptation, le déni ( non pas moi) , la colère (pourquoi moi) , le marchandage retarder l'échéance ) la dépression ( personne ne peut plus rien ) et l'acceptation.

Epicure nous dit juste que la mort n'est pas un mal pour les morts et c'est en tant  que telle qu'elle ne doit pas l'être pour nous, c'est à dire futur mort que nous sommes. ( A moins que le mal subi de son vivant soit si grand qu'on préfère ne plus être là pour le sentir).

La mort est un événement mais uniquement du point de vue du survivant.

Wittgenstein ne dit pas que la mort n'est rien mais uniquement qu'il n'y a rien d'autre que la vie.

L'humanité a toujours demandé à la mort de lui fournir la clef du mystère de la vie

Une période de pandémie voit se répandre de manière exponentielle l'angoisse du basculement. L'angoisse de la mort fait place sur toute la collectivité, la peur de ne plus revoir des proches , de mourir en réanimation dans la plus grande impersonnalité.

Le tragique est le simple fait que l'on ne peut se dérober à la place que l'on occupe et d'être le seul sujet d'un malheur plus grand que soi.

Je dois faire place à un " intrus"qui prend toute la place.

Il n'y a pas de mort apaisée car personne ne peut dire quel est l'état réel de paix de celui qui meurt.

Il est tellement honteux de mourir qu'on en finit pas de lui opposer le fantasme de l'éternité.

Pour finir , momentanément, je ne sais rien mais s'il y a bien un rien, c'est le rien de la mort.

                     Quel sujet d'analyse en philosophie ?

Jean Claude.

 https://www.youtube.com/watch?v=IDSdp92-0TE

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