Dans son chariot , Basile Boniteau se laisse pousser, et abriter de la pluie par Adélaïde Kriesten, son accompagnatrice.
Tous deux sont là, sur la place de la ville, en ce 25 décembre, pour assister au traditionnel spectacle de Noël.
C’est alors qu’au milieu de la foule compacte se produit un crime. Rose Rivières est étranglée. Et sous les yeux de Basile, précisément.
Coups de théâtre, rebondissements, quiproquo final, rien n’étonnera les lecteurs fidèles de Puertolas ! Pourtant il se peut que l’on soit d’emblée un peu surpris : le ton n’est plus aussi léger, et l’âpreté de l’enquêtrice intrigue. Autre surprise aussi que le choix de cette voix de femme à qui revient le récit.
Ce petit mystère sera résolu par l’auteur lui-même. Il expose tout net ce qui l’a poussé à écrire ce roman, en en faisant état dans les pages « Remerciements » .(Ne surtout pas négliger cette fin de l’ouvrage.)
Mais laissons là une certaine impression de « règlement de compte ». Remercions l’épilogue de nous permettre de refermer les pages dans un peu de bonne humeur… Ceux qui ont aimé le roman précédent (La police des fleurs, des arbres et des forêts) seront aux anges.
Marie Thérèse