Après le décès de son père, le narrateur voit ses souvenirs
affluer. Souvenirs de son enfance dans la maison de campagne
achetée pour fuir la ville à chaque moment de vacances. Mais pas
question d'admirer le paysage, les séjours au grand air
signifiaient bêchage, sarclage, nettoyage et bientôt même
élevage et abattage. Une enfance proche de l'expérience du
survivalisme auprès d'un père toujours plus exigeant. Pas de
véritable maltraitance mais un manque de tendresse et de
douceur qui fait penser à une enfance sans enfance...
J'ai bien aimé ce texte qui évoque l'enfance loin des
stéréotypes parfois guimauves. Il sonne juste.
Sylviane