« à l’heure où mes jours se ternissent comme un miroir perd son tain, le besoin de m’alléger de ce qui m’encombre devient plus fort que tout »
C’est le journal intime de Magdalena van Beyeren – évoquant la condition d’une femme dans une riche famille de commerçants de Delft au XVIIe siècle.
Magdalena très proche de son père a développé des compétences en affaires. Au XVIIe siècle, la place d’une épouse est à la maison. Heureuse dans sa vie conjugale, Magdalena donne de bons conseils à son époux. A 36 ans, 5 enfants vivants et 5 décédés, elle se questionne sur sa vie…. Les jours heureux …. les angoisses….. la culpabilité…… les émotions…… la fragilité des êtres….. accepter son sort…...
« mais que sait-on vraiment de ceux qui partagent nos jours ? Le cœur d’autrui demeure le plus grand des mystères »
…..j’ai beaucoup aimé ce roman ; un voyage dans la grisaille des Pays Bas ; une douce musique à l’épinette, et une peinture sereine bien qu’austère….
Marie Odile